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DNIS : consensus et souveraineté font bon ménage

Le rapport de la thématique 5 portant sur les questions sociétales est adopté sur fond de quelques contestations. D’une part à cause de la procédure et d’autres part au nom de la souveraineté de la plénière.

Dans la matinée, le rapporteur général Limane Mahamat a fait une synthèse des constats et recommandations de la Commission. Le 1er vice-président qui a repris la parole a déclaré après les applaudissements que le rapport est adopté au nom du consensus. Ce qui a créé des « brouhahas » dans la salle de plénière. Certains participants ont fustigé la procédure d’adoption. Pour Assileck Halata, le consensus ne doit pas être un argument pour faire passer des documents de façon expéditive. Les chefs traditionnels sont sortis de la salle parce qu’ils estiment que leurs préoccupations n’ont pas été prises en compte. Le président du présidium Gali Nghoté Gatta qui s’est préalablement excusé pour recevoir les représentants de la diaspora en audience, revient dans la salle. Il calme la situation et a repris la conduite des débats.

Les chefs traditionnels après une concertation reprennent place. Gali Nghoté Gatta demande pardon au nom du présidium et les discussions reprennent toujours sur la thématique 5. Le rapporteur général Limane Mahamat apporte quelques éclaircissements relatifs à la préoccupation des chefs traditionnels. La parole est donnée de nouveau aux participants pour davantage de contribution.

A la reprise des travaux après la pause, Limane Mahamat fait le compte rendu des échanges qui ont eu lieu avec certaines corporations. Il y ressort que les mésententes sont nées du fait que les participants n’ont pas en leur possession la synthèse de rapport. Ainsi, les incompréhensions sont aplanies. La place est faite pour la commission 3 « Droits et libertés fondamentales » pour la présentation du rapport.

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