ATPE Agence Tchadienne de Presse Ecrite
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Déjà deux jours passés, les participants n’arrivent pas à s’accorder sur certains articles du règlement intérieur. La question du mode d’opération de prise des décisions divise.
Le projet du règlement intérieur proposé par le Comité d’organisation du dialogue national inclusif ne fait pas l’unanimité en plénière. Les articles 14 et 37 dudit projet qui définissent les règles du jeu en ce qui concerne l’exécution des résolutions qui seront prises en assemblée, font couler tant de salives. Ce vendredi 26 août, les discussions sont plus directes et bouillantes.
En effet, ces dispositions (14 et 37) laissent le choix aux participants d’opérer entre le vote à main levée et celui à bulletin secret. Pour ce faire, deux camps se sont formés. L’un pour le vote à main levée et l’autre pour celui du bulletin secret. Aussi, les voix se lèvent pour demander au CODNI de rendre son rapport et céder la place à un groupe pour la diriger les travaux.
« Ce qui fait problème ici, c’est la méfiance. Personne ne fait confiance à l’autre. C’est cette situation qui nous réunit dans cette salle », a lâché un participant.
Avec l’allure où vont les choses ? les membres du CODNI seraient dans l’obligation d’imposer encore le consensus ? Puisque cette méthode du consensus serait une pilule difficile à avaler pour certains. D’aucuns menacent de quitter la salle si les décisions sont prises à leur encontre.
La question de la sincérité au DNIS est plus que jamais cruciale pour l’avenir du Tchad. Chaque participant dans la salle doit jouer sa partition afin que ce genre d’assises soient le dernier pour l’histoire du pays.
Si rien que pour l’adoption du règlement intérieur l’on a pris plus de 48 heures, alors combien de temps prendra-t-on pour les débats ?
