Le Tchad, comme de nombreux pays sahéliens, fait face à des dérèglements climatiques de plus en plus récurrent. La population subit des vagues de chaleur intense et un froid inhabituel aux conditions météorologiques extrêmes mettant particulièrement en danger les enfants.
Le changement climatique affecte les enfants et les personnes vulnérables de manière significative. Pour ce faire, il faut sensibiliser les populations sur un certain nombre de mesures pour faire face aux éventuelles maladies. Le ministère de la Santé publique et de la Prévention est donc interpelé. En cette période de froid, Dr Mireille Ngarmoundou, médecin exerçant à Dakar au Sénégal, conseille qu’aux heures où la température chute, notamment la nuit et au petit matin, il est essentiel de protéger les enfants. Elle ajoute qu’il faut les habiller avec des vêtements chauds et adaptés, surtout au lever et au coucher de soleil, et veiller à ce qu’ils soient bien couverts pendant le sommeil, leur porter des bonnets et des chaussettes pour conserver la chaleur corporelle.
Elle informe aussi que pour éviter l’humidité dans les habitations qui favorisent les maladies respiratoires, il faut augmenter légèrement l’apport calorique dans les repas pour renforcer la résistance des tout petits au froid. Pendant la période de chaleur, Dr Mireille Ngarmoundou soutient l’inverse car, durant les mois de grande chaleur, les risques de déshydratation et de coup de chaleur augmentent. C’est pourquoi il faut privilégier des vêtements légers de préférence en coton et recommander la consommation régulière de l’eau pour lutter contre la déshydratation. Ceci est valable aussi bien pour les adultes que pour les enfants.
« Ces gestes, simples mais essentiels, permettent de réduire les risques sanitaires liés aux changements climatiques. Le gouvernement, les écoles et les parents doivent conjuguer leurs efforts pour protéger les enfants et les sensibiliser dès leurs plus jeunes âges aux bonnes pratiques d’adaptation. Le changement climatique n’est plus une menace lointaine, il est déjà une réalité quotidienne au Tchad. Protéger les plus jeunes, c’est préparer une génération capable de vivre et d’agir face à ces nouveaux défis environnementaux », a-t-elle conclu.
Alladigba Donatien













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