« La Cour des comptes face aux défis de la bonne gouvernance : transparence, redevabilité et la lutte contre la corruption », tel est le thème phare de la rentrée judiciaire de ladite Cour placé sous le haut patronage du Chef de l’Etat, Maréchal, Mahamat Idriss Déby Itno. La cérémonie a eu lieu au ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des tchadiens de l’étranger en présence du premier ministre, l’ambassadeur, Allah-Maye Halina, représentant le président de la République.
Donnant acte à l’entrée solennelle judicaire de la Cour, le greffier en chef, maitre Mahamat Amir Ngaré, a cité les différentes lois créant ladite Cour. La conseillère, Diane Pofiné, a fait un discours bilan sur les différentes réalisations de la Cour. Ces différentes réalisations s’expriment en terme des contrôles, des audits et des rapports financiers sur la gestion des différents démembres de l’Etat, des missions internes et externes et des formations organisées.
La présidente de la Cour, Zara Ibrahim Mahamat Itno, a quant à elle, fait l’historique de la création de la Cour de 1962 jusqu’à nos jours. D’après elle, la gestion des finances publiques ne s’est pas faite dans les règles de l’art. C’est pourquoi a-t-elle expliqué, le Tchad à l’instar des autres pays dans la sous-région a créé cette Cour des comptes pour la bonne gestion des finances publiques pour le bien-être des populations tchadiennes. A travers ses missions à la fois juridictionnelles et extra-juridictionnelles a-t-elle précisé, la Cour des comptes est appelée à jouer un rôle de plus en plus déterminant dans l’amélioration de la gestion des fonds publics de l’Etat et ses démembrements. Selon elle, la Cour est indépendante du gouvernement et du parlement et autonome par rapport à toutes autres juridictions. L’audience solennelle du 06 octobre 2025 est l’occasion d’un retour en forme de bilan sur les activités de la juridiction durant l’année écoulée a-t-ajouté.
Le procureur général près la Cour des comptes, Mahamat Saleh, a dans ses réquisitoires a indiqué que cette rentrée judiciaire clos l’année 2024-2025 et annonce l’année 2025-2026 avant de dire que le Parquet Général assure le suivi des comptes, la gestion des faits et le suivi et exécution des décisions. Constatant que la Cour des comptes rencontres d’énormes difficultés pour accomplir convenablement ses missions constitutionnelles, le PG a plaidé auprès du président de la république, Mahamat Idriss Déby Itno, à travers le premier ministre, l’ambassadeur Allah-Maye Halina, à lui faciliter la tâche. Il a saisi l’occasion pour interpeler ses collaborateurs sur leurs responsabilités à exécuter correctement les missions qui leurs sont confiées pour l’intérêt général de la nation. Ainsi le greffier en chef, maitre Mahamat Amir Ngare a donné acte aux réquisitoires du Procureur Général.
Blaise Djimadoum Ngarngoune













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