L’Association des leaders pour un Tchad prospère (AL-TCHAD), a lancé la deuxième édition du concours national d’éloquence, le samedi 26 avril 2025 au ministère des Affaires étrangères. La secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, Dr Colette Ngaberé, a lancé le concours en présence du président de AL-TCHAD, Youssouf Togoï Hally et de nombreux invités du monde académique et politique.
« L’éloquence est bien plus simple qu’un art oratoire. Elle est la source de la pensée, la capacité de donner une forme audible à nos convictions, de persuader de croire et d’espérer », deux phrases qui résume l’idée du projet par Youssouf Togoï Hally. Pour lui, dans un monde en constante évolution où les défis sont nombreux, la maitrise de la parole est bien un outil essentiel pour le dialogue, la compréhension mutuelle et la construction d’un avenir meilleur. Ce concours n’est pas seulement une compétition, c’est une opportunité unique pour les jeunes talents de développer leurs compétences cruciales à savoir, « la clarté des pensées, la rigueur de l’habilitation, la confiance en soi, le courage de s’exprimer en public et la force de convaincre par les mots. Que cette édition soit une expérience de la pensée, de la parole et de l’esprit critique » soutien Youssouf Togoï Hally.
Un espace d’expression libre
Dans un élan basé sur la conviction, la secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, Dr Colette Ngaberé a déclaré que ce concours bien plus qu’un simple exercice académique, est une véritable école de formation intellectuelle, citoyenne et morale. « Il permet à notre jeunesse de cultiver l’art de la parole pour s’exprimer avec assurance et pertinence. L’éloquence est un levier dans la transformation sociale, un outil de leader indispensable pour construire une société démocratique et participative. En créant cet espace, l’expression libre est structurée de participer à la formation d’une jeunesse plus confiante, plus consciente et plus engagées ». Aux étudiants, elle à appeler à prendre la parole, défendre leurs idées et inspirer leurs camarades. Selon la secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, « l’éloquence n’est pas seulement un art, c’est aussi une responsabilité. C’est le choix d’assumer sa voix, de bâtir les ponts entre les différences et de faire entendre la vérité dans le respect de l’autre ».
Elle a lancé un appel à toutes les institutions d’enseignement supérieur, aux doyens et aux enseignants, à accompagner et encourager la participation de leurs étudiants à ce concours. Le concours va se dérouler chaque samedi à partir de 14 heures pendant trois mois au niveau de la Maison de la Femme.