48 heures après la rencontre avec le Premier ministre, l’ambassadeur Allah-Maye Halina, le bureau exécutif national du Syndicat des enseignants du Tchad a eu des échanges avec le ministre de la Fonction publique et de la concertation sociale, Abdoulaye MMbodou Mbami, entouré de ses proches collaborateurs et du secrétaire d’Etat aux finances ce samedi 11 octobre 2O25.
Au centre des discussions, la question de la revalorisation de la fonction enseignant à travers la relecture du décret 477 portant statut particulier des enseignants et la levée du moratoire depuis deux ans de la formation des enseignants.
Les membres du bureau exécutif du SET et le ministre de la Fonction publique se sont convenus pour la suspension du moratoire de la formation des enseignants réclamé depuis belle lurette. Cependant, ils se sont entendu pour poursuivre le dialogue jusqu’à lundi 13 octobre 2025 sur la question de la revalorisation de la fonction enseignant.
Pour le ministre de la Fonction publique et de la Concertation sociale, Abdoulaye Mbodou Mbami, la question de la revalorisation de la fonction enseignant à travers le décret 477 portants statuts particuliers des enseignants est une préoccupation majeure des plus hautes autorités. C’est pourquoi, a-t-il clarifié qu’il faut s’asseoir autour d’une table avec les acteurs de l’école tchadienne afin de trouver un dénouement heureux. « Nous sommes tous et toutes les fruits de l’école tchadienne ».
Au sortir de la discussion, le secrétaire général du SET, Bolmbari Ngolaou s’est dit satisfait de la négociation tout en lançant un appel aux enseignants sur le plan national de poursuivre les cours. « Les bouts du tunnel ne sont pas loin », rassurant ainsi les enseignants. Il s’est engagé à discuter avec le bureau provincial du syndicat des enseignants de N’djaména afin de lever leur mot d’ordre de grève pour permettre la bonne négociation avec le gouvernement.
Blaise Djimadoum Ngarngoune
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