Politique

Politique : le CEC-MPS soutient la révision constitutionnelle

Le Comité d’étude et de communication des cadres du Mouvement Patriotique du Salut (CEC-MPS) a fait un point de presse ce lundi 29 septembre, consacré à la révision de la Constitution du 29 décembre 2023. Face aux débats suscités par cette initiative parlementaire, le vice-président du CEC-MPS, Dr Passiring Kedeu, a tenu à éclairer l’opinion nationale et internationale sur la légalité et les objectifs de cette démarche.

Selon Dr Passiring Kedeu, la révision engagée par l’Assemblée nationale et le Sénat s’inscrit pleinement dans le cadre légal prévu par le Titre XXII, Article 280 de la Loi fondamentale, qui confère l’initiative de la révision au Président de la République et aux membres du Parlement. Il a salué la représentation nationale pour avoir enclenché ce processus, qualifié de « révision technique », destiné à corriger certaines incohérences relevées après près de deux ans d’application de la Constitution actuelle.

Le CEC-MPS constate que, malgré son fondement juridique, la révision constitutionnelle alimente la polémique au sein de l’opposition et de certaines organisations de la société civile. Pour le Comité, ces réactions relèvent davantage d’une posture politique que d’une analyse objective du texte.

« Nous appelons les députés et les sénateurs à ne pas se laisser intimider par des discours politiciens, mais à rester concentrés sur leur mission nationale », a déclaré Dr Passiring Kedeu.

Pour le CEC-MPS, la révision n’est pas une remise en cause des principes fondamentaux unité nationale, libertés publiques et pluralisme politique — mais une mise à jour nécessaire pour renforcer la stabilité institutionnelle, la justice sociale et le développement durable.

Elle vise notamment à : Consolider la stabilité du pays ; Améliorer la gouvernance en modernisant certaines dispositions devenues obsolètes ; Renforcer l’équilibre entre les pouvoirs ; Garantir une meilleure représentation de toutes les composantes de la Nation.

Le vice-président du CEC-MPS a apporté des précisions sur les articles au cœur des débats : Article 67 (mandat présidentiel) : sa modification vise à garantir la stabilité institutionnelle et à réaliser des économies budgétaires en réduisant la fréquence des scrutins. Les ressources ainsi économisées pourraient être réorientées vers des secteurs prioritaires. Article 77 (cumul des fonctions) : cette révision permet au Chef de l’État d’assumer la présidence de son parti, comme cela se pratique dans de nombreuses démocraties, sans remettre en cause le pluralisme politique. Elle favorise une meilleure cohérence entre l’action politique et la direction de l’État.

En conclusion, Passiring Kedeu a réaffirmé le soutien ferme et motivé du CEC-MPS au processus de révision constitutionnelle. « Cette réforme modernise notre Constitution, l’adapte aux exigences de la gouvernance contemporaine et renforce la marche du peuple tchadien vers l’unité et le développement durable », a-t-il insisté. Le CEC-MPS appelle ainsi l’ensemble des citoyens à dépasser les clivages partisans pour privilégier l’intérêt supérieur de la Nation.

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ATPE

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