Présidence de la BAD : Abbas Mahamat Tolli doit ratisser large

L’ancien gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, s’est engagé dans la course pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD). Abbas Mahamat Tolli ne s’est pas seulement engagé dans cette course au nom du Tchad mais comme candidat de l’Afrique centrale qui, dans l’histoire de la BAD, n’a jamais occupé le poste de président de cette institution. C’est dire que l’enjeu est grand dans cette campagne et pour le Tchad, et pour la sous-région d’Afrique centrale.

L’ancien gouverneur de la BEAC a donc le soutien de l’Afrique centrale mais cela ne suffit pas. L’élection à la présidence de la BAD est une élection aux multiples paramètres. Le président de la BAD sera élu par un Conseil des gouverneurs constitué des représentants des pays actionnaires, qui ont chacun des pourcentages de droit de vote. Il convient de souligner ici qu’il y a aussi beaucoup d’aspects diplomatiques dans cette opération. Il va donc falloir qu’Abbas Mahamat Tolli ratisse large, parce que les règles établies à la BAD n’indiquent pas qu’il y a un mécanisme rotatif des dirigeants de cette institution panafricaine.

Les actionnaires de la BAD qui ne sont pas Africains. Abbas Mahamat Tolli doit battre campagne en parcourant l’Afrique et le monde pour être élu à la présidence de la BAD, le 29 mai prochain. Il a effectivement compris qu’il faut ratisser large  Fort de son expérience d’ancien gouverneur de la BEAC, ministre à plusieurs reprises dans son pays le Tchad, et pour avoir occupé d’autres postes de responsabilités à l’échelle régionale, il est actuellement en pleine campagne.

 Abbas Mahamat Tolli n’a pas caché ses ambitions dans cette campagne pour la présidence de la BAD, campagne dans laquelle, il traduit sa vision et son programme. Il se présente sans complexe en faisant remarquer qu’il croit fermement en l’avenir de l’Afrique, une Afrique ambitieuse, audacieuse et maîtresse de son destin. L’ancien gouverneur de la BEAC entend mettre au profit de cette Afrique, son parcours et son expérience pertinente tout en indiquant, qu’il a une grande ambition de contribuer au développement de son continent. Il estime dans cette campagne pour la présidence de la BAD que le développement du continent africain dépend de la responsabilité de sa génération.

Abbas Mahamat Tolli, candidat au poste de président de la BAD, ne manque pas d’atouts pour avoir travaillé pour avoir été nommé gouverneur de la BEAC dans un contexte difficile où les économies de la sous-région étaient menacées par le spectre de la dévaluation au sein d’une banque, qui avait besoin de profondes réformes et qui éprouvait des difficultés dans la conduite de sa politique monétaire. A l’issue de son mandat de quatre ans renouvelable une fois à la BEAC, il a réussi à faire de sorte que la BEAC atteigne presque six mois de couverture des importations des biens et des services.

C’est un Abbas Mahamat Tolli fier de son bilan de gouverneur de la BEAC qui a tenu à faire remarquer dans cette campagne pour la présidence de la BAD, qu’il est l’homme de la situation avec un parcours professionnel qui ne souffre d’aucune irrégularité comme le laissent croire ses détracteurs qui entrent également en lice pour même poste.

Ladjal Callixte

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