« Il y a des athlètes qui partent dans des centres mais qui ne réussissent pas. Il s’est battu pour bénéficier d’une bourse en Allemagne pour deux ans. La bourse finie même en août ici. Nous étions au courant hier soir. Mais, on voulait voir au clair qu’il s’agisse de quelle réussite. Aujourd’hui on a trouvé que c’est normal. Certains font des publications mais nous on fait les arts martiaux donc on veut voir au clair avant de déclarer.
Ils nous ont envoyé un papier pour dire qu’il est le numéro 1 ranking. Ranking pour dire que si vous êtes dix athlètes en train courir, on vous dit que parmi les dix, vous êtes premier et l’autre deuxième. Cela veut dire que si un mois, deux mois tu ne te prépares pas, les gens viendront te dépasser. En mois de juin, il n’était pas dedans. C’est la rentrée de mois de juillet qu’il est dedans et c’est le Tchad qui est premier. Si on n’a la possibilité de l’inscrire dans les compétitions à chaque temps, il va toujours rester le numéro 1. Il peut être le 1 numéro de moins de 58 mondial. C’est ce qui a fait qu’on ne s’est pas précipité pour publier par ce qu’il est numéro 1 dans sa catégorie.
Si le Tchad, le ministère où les bonnes volontés nous aide, on peut toujours continuer à rester pendant des mois voire des années comme le ranking numéro 1. Mais tant qu’on ne le fait pas, peut être que deux ou trois mois après, quelqu’un d’autre peut monter à sa place.
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La compétition individuelle veut beaucoup plus de décisions individuelles. Il faut que la personne s’engage avec un but et le sommet qu’il souhaite atteindre. Casimir a commencé dans un club,. Un club où les entraîneurs travaillent avec eux le matin et si cela doit continuer le soir, lui il vient à midi s’entrainer seul. Au lieu de deux entrainements, il fait trois entrainements. Les efforts personnels d’abord. Les coachs ne font que diriger. Il était champion dans son club puis dans la ligue. Quand tu es champion dans ligue, tu ne peux que venir à la fédération. Dans la fédération, là où on part, il ne revient pas sans médaille.
Tout ce que Casimir fait, c’est la fédération qui l’inscrit. Et, il a toujours apporté des résultats positifs. Son formateur a beaucoup apprécié parce qu’il y a des compétitions, si on ne l’inscrit pas ici, il ne va pas participer. Nous avons cette difficulté là parfois. Il y avait une compétition récemment où il était champion. On n’allait rater par ce que les difficultés financières avaient fait qu’ils veulent l’accréditation de 200 cents euros. Et pour l’envoyer c’était difficile. On n’était obligé de l’appeler pour qu’il demande à son coach de l’inscrire et on va envoyer après »
Propos recueillis par Badoum Oumandé Henri