La toile s’enflamme depuis ce midi. Une flamme causée par Betel Casimir quand il y a environ 5 heures, poste sur sa page Facebook « Être le numéro 1 mondial est le rêve de tous les athlètes de Taekwondo au monde. Aujourd’hui, j’ai placé le TCHAD officiellement au 1er rang mondial. Quelle joie, quelle grande fierté pour mon Pays ». Une consécration de la fédération internationale de Taekwondo.
Une fierté pour le Tchad. Sa réussite, est l’enchainement des médailles engrangées tout au long de sa carrière professionnelle de N’Djamena à son stage octroyé par le Comité olympique et sportif tchadien mais surtout à son courage et persévérance. Les félicitations fusent de partout. Le président de la République Mahamat Idriss Deby Itno a félicité le champion en ces termes « Je voudrais adresser mes vives félicitations et mes infinis encouragements à notre compatriote BETEL Casimir pour son classement numéro un mondial en taekwondo ! Il a hissé le tricolore tchadien au sommet dans cette catégorie. Cette prouesse doit être encouragée et célébrée car elle constitue un vrai modèle d’inspiration pour tous les athlètes de notre pays. Ceci prouve également qu’à coeur vaillant rien d’impossible. Bravo! »
Si tous les tchadiens s’accordent à dire que cette prouesse est à saluer, bien au-delà, elle interpelle à plus d’un regard. D’abord, au plan sportif, c’est la démonstration que les talents existent au Tchad dans toutes les disciplines sportives. Les rares courageux essaient avec toutes les difficultés à sortir du lot mais les moins courageux quittent le navire. Une chose est sûre, le milieu sportif n’est pas structuré pour faire éclore les talents voire faire vivre les sportifs de leurs talents.
Cette victoire est la preuve également que le Tchad ou les autorités doivent renforcer le vivre ensemble par une approche basée sur les cultures et le sport. Le problème est de trouver une valeur sur lesquels chaque citoyen doit s’identifier. Il n’y a que cela qui peut réunir des citoyens vivant sur un territoire qui compte environ 200 ethnies.
Badoum Oumandé Henri