Tchad : Appliquer les résolutions 1325 et 2250 pour une meilleure gestion et prévention des conflits

L’ONG ACRA a organisé ce jeudi 06 mars 2025 au forum de discussion sur la « Résolution 1325 et 2250 : Le rôle des jeunes et des femmes dans la consolidation de la paix ». C’est dans le cadre du projet « Jeunesse en Action pour l’Avenir du Tchad ! ». Le panel est constitué de Nangtoïngué Ronel, directeur appui psychosocial des victimes des VBG à la Maison de la Femme, Achta Adoum Bichi, présidente de l’AFPS/Tchad et Mbaïdodjim Yannick, acteur de la société civile.

Cette conférence a pour objectif de sensibiliser sur l’importance des résolutions 1325 et 2250 des Nations Unies, qui soulignent le rôle crucial des femmes et des jeunes dans les processus de paix. Selon Mme Achta Adoum Bichi, le Tchad est confronté à plusieurs types de conflits qui sont entre autres intercommunautaires et éleveurs-agriculteurs. Depuis l’adoption de ces résolutions, elle constate que les femmes ne sont pas bien impliquées dans les résolutions des conflits au Tchad.

La résolution 2250 est contraignante donc les États ont l’obligation de l’appliquer. Mbaïdodjim Yannick a rappelé les piliers de cette résolution qui sont la participation, la protection, la prévention, les partenariats, le désengagement et la réintégration. Il a fait savoir que les premières victimes des conflits sont les femmes et les jeunes. La mise en œuvre de cette résolution ne peut se faire que dans un partenariat global (État, OSC et institutions internationales, etc). Cela résulte d’une prise de conscience collective au niveau mondial. Mbaïdodjim Yannick souligne que les jeunes ont une expérience particulière. Ils sont un gage d’efficacité et représente un avenir plus pacifique. Cependant, plusieurs défis s’imposent à la mise en œuvre des résolutions 1325 et 2250. Il s’agit de l’insuffisance des moyens financiers et techniques, la réticence liée aux pesanteurs socioculturels, le besoin d’un suivi renforcé et le manque de sensibilisation sur la connaissance même de ces résolutions.

Nangtoïngué Ronel dans son intervention a relevé que la position de victime et de vulnérabilité des jeunes et des femmes leur confère également la position d’acteurs pour résoudre les conflits. Les deux résolutions obligent les États à impliquer les jeunes et les femmes dans la résolution et la prévention des conflits. Il exhorte les organisations des femmes et des jeunes à travailler en synergie pour mieux fédérer leurs actions.

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