ATPE Agence Tchadienne de Presse Ecrite
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Le Conseil Économique, Social, Culturel et Environnemental (CESCE) a ouvert ce lundi 05 août 2024, au Palais des arts et de la culture, sa deuxième session ordinaire placée sous le thème: « Changement de mentalité ordinaire du citoyen pour la refondation du Tchad à l’ère de la 5ème République ». Étaient présents à l’ouverture de cette session, le Premier ministre Allah-Maye Halina et le troisième vice-président du Conseil national de transition, Malloum Yoboïdi Djeraki.
Les Conseillers de la République se proposent à travers ce thème de faire un diagnostic approfondi des causes de ce qu’il convient d’appeler le mal vivre des tchadiens entre eux, notamment les conflits intra et inter communautaires, et qui entravent la construction d’un état véritablement républicain, engagé dans la voie de son développement harmonieux.
Cette deuxième session ordinaire vise à rechercher les causes de ces maux et d’appliquer la thérapie nécessaire pour permettre au pays en cette 5ème République d’amorcer véritablement sa refondation pour un changement absolu de comportement individuel et collectif. Le président du CESCE, Ahmat Mbodou Mahamat a indiqué que ce thème est pleinement justifié et en parfaite adéquation avec la vision du Premier Président de la 5ème République.
Selon lui, ce diagnostic, passera par une analyse des modes de gouvernance appliqués par les pouvoirs publics, le système éducatif de base, les croyances des différentes communautés et le poids des us et coutumes primant sur les valeurs républicaines.
Ce travail se fera à travers des échanges avec les membres du Gouvernement, certaines institutions de la République, les Partenaires Techniques et Financiers, les Associations de défense des droits de l’homme, les associations féminines, les personnes ressources, etc. « Ensemble, nous allons analyser et explorer les pistes de solution en vue d’amener les filles et les fils du Tchad à vivre en harmonie, s’accepter mutuellement et gérer équitablement de manière optimale et durable nos ressources naturelles communes ».
Djimet Wiche
