Les conseillers nationaux, réunis ce mardi 20 février en séance plénière ont adopté, le projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°004/PT/2024 du 31 janvier 2024, portant attributions et fonctionnement du Médiateur de la République au Palais de la Démocratie. La séance est dirigée par la 2ème vice-présidente du Conseil national de transition (CNT), Dr Khadidja Adoum Attimer.
Les conseillers ont validé ce texte par 153 voix pour, 0 contre et 4 abstentions. Dans les discussions générales, le conseiller national Béral Mbaikoubou a fait observer que la galerie politique tchadienne est remplie des étoiles mortes. Et le médiateur doit se contenter de ses émoluments parce qu’il n’aura aucun moyen pour remplir sa mission. Et Il faut travailler en sorte que cette institution avec les difficultés que notre pays rencontre au quotidien, le médiateur de la République a son sens. Pour François Djekombé, Il était souhaitable de nommer le médiateur de la République après examination et ratification de l’Ordonnance pour respecter les textes que nous nous sommes dotés. Il va jouer un rôle important dans les résolutions des conflits, a-t-il ajouté.
En apportant des éléments de réponse aux conseillers, la ministre secrétaire générale du gouvernement, Chargée de la Promotion du Bilinguisme dans l’Administration et des Relations avec des grandes Institutions, Ramatou Houtouin a reconnu que toutes les observations sont pertinentes. « Nous ne mettons pas en place des institutions clochardises. Déjà, médiateur a sa disposition un bâtiment, des moyens. C’est au regard du rôle important que cette institution joue pour le gouvernement que le processus de mise en place de cette institution ont été accéléré.
Par rapport à la question de l’importance de l’institution, le médiateur est une institution, c’est tout une équipe, ce n’est pas une seule personne. La ministre a ensuite admis que quand on crée une institution ça impacte sur le budget de l’Etat. Selon elle, le rôle du médiateur est nécessaire, ça va permettre au gouvernement de mobiliser moins de moyens dans la gestion des conflits.