L’Union des journalistes Tchadiens (UJT) en partenariat avec la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) organisent un atelier de formation à l’intention des journalistes tchadiens. Placé sous le thème: Syndicats des journalistes et les droits du travail, cet atelier se déroulera du vendredi 19 au samedi 20 juillet 2024 à la Maison des Médias. La cérémonie d’ouverture est réhaussée ce matin de la présence du chef de département des Communications Boukar Michel, de la représentante de la Fédération Internationale des journalistes(FIJ)-Bureau Afrique, Sokhna Dia Nadia et du président de l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), Abbas Mahmoud Taher.
Cet atelier, d’après le président de l’Union des Journalistes Tchadiens Abbas Mahmoud Taher, revêt une importance capitale pour l’amélioration des conditions de travail des journalistes ainsi que de la défense de leurs droits. La liberté syndicale, la sécurité physique et sociale entre autres, annonce le président de l’UJT, seront au cœur de cet atelier de renforcement de capacités.
La représentante de la Fédération Internationale des journalistes(FIJ) a, quant à elle, axé ses propos sur les problèmes que rencontrent les journalistes quotidiennement dans l’exercice de leur profession. Il s’agit de la stagnation de salaire, les heures supplémentaires impayées, l’absence de contrat de travail, l’absence de couverture médicale, le manque de salaire, les conditions de travail difficiles, la sous représentation des femmes dans les instances de prise de décision, la discrimination des femmes dans l’exercice de ce métier, entre autres. Parlant de la protection des journalistes, Sokhna Dia Nadia confie que l’on a besoin de l’adhésion des femmes dans le syndicat pour assurer la protection des journalistes et garantir leurs droits.
Le Tchad est l’un des rares pays où la liberté de presse est une évidence, déclare le ministre des Communications, Boukar Michel. L’ennemi du journaliste, affirme-t-il,c’est l’information. Il donne une bonne information, il est apprécié. Cependant, s’il donne une information qui n’a pas vérifié à la source, il est frappé, ajoute le chef de département de la Communication. « Nous allons travailler main dans la main avec les journalistes. Car, ils sont nos partenaires. Avec la 5ème République, le chef de l’État Mahamat Idriss Deby Itno place les hommes de médias au cœur de sa politique, bref les hommes de médias sont constitutionnalisés dans la 5ème République », dixit le ministre des Communications, Boukar Michel.
Serge Nekoulko Nadjingar