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Droits des femmes : les communicatrices du Tchad plaident pour le respect des engagements en leur faveur

Les femmes du ministère de la Communication ont clôturé la Semaine nationale de la femme tchadienne(Senafet), couplée à la Journée internationale de la femme(JIF), ce 8 mars 2024. Cette célébration à vue la présence du ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Abderman Koulamallah.  

« C’est une fierté pour moi de prendre la parole en cette journée qui est bien plus qu’une simple commémoration. C’est un rappel de la lutte incessante pour l’égalité, la justice et les droits des femmes à travers le monde. Nous célébrons la force, la résilience et la créativité des femmes qui défient les normes et repoussent les limites », a indiqué la présidente du Comité d’organisation, Mariam Achène dans son mot de bienvenu. Elle a interpellé le ministre sur le respect des pourcentages accordés à la femme qui est de 30%, « Nous vous demandons de nous construire une petite garderie dans les projets de construction du ministère », a-t-elle conclut avant d’inviter les femmes de faire preuve de travail bien fait pour gagner leurs places.

Selon le ministre de la Communication, Abderaman Koulamallah, la femme tchadienne, tout comme les femmes journalistes, méritent d’être pleinement reconnues et valorisées pour leur rôle crucial dans la construction d’une société plus juste et équitable. « En tant que ministre de la communication, je m’engage à faire en sorte que les femmes ne soient plus marginalisées, mais qu’elles soient pleinement intégrées et soutenues dans leur parcours professionnels », a rassuré le ministre.

Le ministre de la Communication a profité de cette occasion pour rassurer les ex-agents de l’ONRTV de son soutien total et de son engagement pour la réalisation de leurs revendications. « Je voudrais instruire ici et maintenant le Secrétaire général et tous autres cadres du ministère de prélever sur le budget alloué par l’Onama au ministère de la Communication, l’argent nécessaire pour construire la crèche pour les femmes journalistes », a déclaré Abderaman Koulamallah.

Noukoumon Salomon

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