ATPE Agence Tchadienne de Presse Ecrite
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Le 31 octobre dernier, un accord de principe est signé entre le gouvernement du Tchad et le leader du parti politique « Les Transformateurs » à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, sous la houlette du facilitateur désigné par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Félix-Antoine Tshisékedi Tshilombo. Cet accord vient ainsi sceller les tractations en coulisses menées discrètement pendant longtemps entre le gouvernement de transition représenté par le ministre de la Réconciliation nationale et celui de la Communication, et le président du parti « Les Transformateurs » afin d’identifier les causes des blocages et les efforts à fournir pour consolider la paix de manière durable et inclusive entre les Tchadiens.
Une année après le Dialogue Nationale Inclusif et souverain (DNIS), cet acte prouve à suffisance la disponibilité et la main tendue du gouvernement de transition vers ses fils et filles qui sont encore à l’extérieur. « Il y a un temps pour faire la guerre et un temps pour faire la paix », dit-on généralement. Le bras de fer ne profitant à personne, le chef de l’Etat, père de la nation a dû se surpasser pour que les enfants de Toumaï se retrouvent sous un même toit. C’est ce leadership qui mérite d’être salué et qui doit être maintenu pour le bien supérieur du peuple tchadien.
Hormis les divergences somme toute naturelle, les esprits aigris disent comprendre que le temps de s’asseoir et de se pardonner pour engager le Tchad sur la voie de la Refondation a sonné. Quelles que soient les dénominations de récalcitrants, il faut faire chorus en disant : « Le Tchad d’abord » !
Après avoir offert une image peu enviable d’un pays qualifié de terre des guerriers, les descendants des Sao doivent donner une image d’un peuple en paix, de constructeurs et surtout exemplaires. Les amis des Tchadiens qui se sont donnés sans contrepartie dans l’élan ne doivent pas être remerciés en monnaie de singe. « Qui aime bien châtie bien », pourront-ils nous dire demain ! Mais que faisons-nous entre concitoyens pour préserver ce qui nous unit et nous honore ? Faire violence sur soi pour l’intérêt général honore davantage que se camper sur des considérations égoïstes. Que le cœur de chacun et de chacune parle et que la prise de conscience soit effective. La survie du Tchad en dépend !
La Rédaction
