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Sécurité routière : une bonne gestion pour limiter les accidents de la voie publique

Il se déroule depuis ce matin à l’hôtel Radisson Blu, un atelier national sur la gestion de la sécurité routière. Cet atelier qui s’étalera sur deux jours est co-organisé par la Banque mondiale, l’Office national de la sécurité routière (Onaser) et le cabinet Fred Engineering.

Après avoir exprimé sa gratitude à la Banque mondiale et remercié les partenaires qui œuvrent sans relâche pour la lutte contre le fléau mondiale qui est l’insécurité routière notamment la gendarmerie nationale, la police nationale et les différents hôpitaux, le directeur général de l’Office national de la sécurité routière (Onaser), Ignabaye Claude Ignera a présenté succinctement à l’assistance l’institution dont il a la charge.

D’après le secrétaire général adjoint du ministère des Transports Terrestres et de la Sécurité routière représentant le ministre de tutelle, Issa Mahamay se référant aux données collectées sur toute l’étendue du territoire pour la période allant du 1er février 2017 au 31 mars 2019, il y a 10540 descriptions d’accidents, 7217 descriptions des véhicules impliqués, 8132 descriptions des personnes impliquées ou victimes de ces accidents et 13765 descriptions d’admissions aux urgences suite aux accidents. La collecte des données sur les accidents de la route, selon le secrétaire général adjoint du ministère des Transports Terrestres et de la Sécurité routière, demeure un problème majeur au Tchad. Car, argumente-t-il, elle est partiellement réalisée et effectuée manuellement par les agents peu qualifiés.

Serge Nekoulko Nadjingar

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