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Cherté de vie : la flambée des prix des produits inquiète à l’approche du ramadan

A quelques  jours  du ramadan,  les fidèles musulmans de N’Djaména ne savent à quel saint se vouer à cause des prix des produits de base qui ont grimpé  sur les marchés  de la capitale.

La cherté de vie met les consommateurs dans une situation difficile. Surtout en cette période où les fidèles musulmans  cherchent  à communier avec  Dieu.  «Tout est cher sur le marché.  Le sac du riz de 50 Kg  qui coûtait autrefois  20 000F CFA est vendu aujourd’hui à 25 000F CFA. Maintenant comme c’est la période du ramadan, le gouvernement devrait penser  à la subvention des denrées alimentaires pour que tout le monde ait quelque chose à mettre sous la dent. Malheureusement, ce n’est pas le cas », s’indigne Abakar, consommateur rencontré  au  marché de Dembé.

Dans les couloirs des marchés,  beaucoup de  clients se plaignent de cette  inflation mais certains préfèrent se résigner du fait de la situation confuse du pays. « Chaque jour, les prix ne font que grimper aux marchés, alors que ce sont les pauvres qui souffrent.  Le sac du riz Mémé cassé qui était vendu à  16 000F CFA, se vend à 20 000F CFA. Ce n’est pas du tout facile pour les ménages.  L’Etat doit voler au secours des vulnérables. Nous sommes abandonnés à nous- mêmes », renchérit  Fatimé  Issakha.

Les taxes peuvent-elles justifier l’augmentation des prix ?  

Les commerçants de leur côté,  essaient de justifier  la flambée des prix par  l’excès  des taxes douanières. «  Nous aussi, nous n’avons pas d’autres choix que d’augmenter  les prix, car les taxes douanières  sont  très élevées  y compris le coût du transport  des marchandises. Nous faisons le commerce pour avoir des bénéfices »,  confie Akhil  Ali Abdelkerim. « Nous prenons des marchandises chères.  Malgré tout cela, nous ne gagnons pas grand-chose dessus, parfois on a pour bénéfice que 500 ou 1000 F CFA  sur un produit  mais les consommateurs ne cessent de se plaindre », soutient  un autre commerçant.

Si des mesures idoines ne sont pas prises avant la période du jeûne, les musulmans ne compteraient que sur la providence divine pour joindre les deux bouts.

Khadidja Younouss Kadja (Stagiaire)

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