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Tchad : Le CNT donne quitus à la dissolution de l’Abattoir de Farcha

Les conseillers  nationaux ont approuvé dans la journée de ce mardi  31 octobre 2023, le projet de loi portant ratification de l’Ordonnance N°013/PT/2023 du 1er août 2023, portant dissolution de l’Abattoir frigorifique de Farcha. La séance  plénière a été, présidée par le 3ème Vice-président du Conseil national de transition (CNT), Malloum  Yoboidé Djeraki.

La présente  loi,  a été votée par  97 voix  pour,  36 contre et 07 abstentions  des conseillers  présents, vise à structurer  et  valoriser  la filière viande de notre pays,  qui dispose de l’immense potentialité dans le domaine de l’Elevage. Il vise  en outre, à redynamiser le développement en améliorant les conditions de vie de la population, la création des emplois et  donnera un nouvel élan au développement économique,  social et booster le secteur industriel tchadien. Dans son introduction, le président de la Commission Economique et Plan,  Fougbou Djibert Younous, a déclaré que  l’Abattoir frigorifique de Farcha,  bât de l’aile pour sa survie et pour résoudre définitivement le problème, le gouvernement a tenté maintes fois des réformes mais sans succès. C’est ainsi qu’il a  conclu avec le groupe ARISE en juillet 2021, signé un mémorandum d’entente d’un partenariat public-privé en vue d’appuyer la restructuration, le développement et l’exploitation de la filière-betail-viande au Tchad,  pour la mise en œuvre  de la  zone spéciale à travers le territoire national, à savoir l’abattoir de Djermaya et l’abattoir  du Logone, etc.

Dans la discussion générale, de nombreux  conseillers qui ont pris la parole, affirment que la dissolution de cet abattoir  n’est pas une priorité ou une urgence en ce moment. Et d’autres, s’interrogent également sur la  situation sociale  du personnel,  la garantie et la fiabilité de cette nouvelle  entreprise,  ARISE.  La ministre de l’Industrie et du Commerce, Wanledom Robertine qui  a défendu ce projet de loi,  a indiqué que  la dissolution de cet Abattoir est processus de privatisation, car  cette unité industrielle rencontre d’enormes difficultés sur le plan financier et matériel.  » Les dettes s’élèvent à 2 milliards de FCFA  et les matérils sont devenus vetustes » a expliqué la cheffe du département du Commerce.. Elle est assisté par son collègue  en charge de l’Elevage, Abderrahim Await Atteib.

Ndomadji Ndodegue

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