ATPE Agence Tchadienne de Presse Ecrite
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N’Djaména.
L’objectif est d’échanger directement avec les représentants de 3 400 réfugiés camerounais, prendre leurs doléances et remonter l’information à qui de droit. Au nom du secrétaire général de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), Hissein Brahim Taha, le chef de projet du Fonds de Solidarité Islamique a exprimé ses compassions et souhaité que les réfugiés camerounais retournent dans leur pays dans des conditions optimales.
La représentante des réfugiés, au nom de ses compatriotes, a remercié l’État tchadien de l’accueil. Déjà trois ans, ils y vivent comme réfugiés. Ils ont beaucoup bénéficié des soutiens des organisations internationales, humaines et gouvernementales… mais l’œuvre humaine n’est jamais parfaite. Les difficultés n’en manquent pas. Surtout, les vivres sont presque en rupture. Approximativement cinq ans, le Programme alimentaire mondial (PAM), ne leur est pas distribué des vivres. En plus, le mois de ramadan se pointe à l’horizon. Elle sollicite l’appui de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), en un tant soit peu attisé leurs souffrances.
Après avoir entendu leurs doléances, le chef de projet du Fonds de Solidarité Islamique, M. Abdelrazek Mohamed Abdelrazak, les a rassurés, il transmettrait fidèlement à son hiérarchie. S’il faut trouver une solution au problème des vivres, que cette solution soit durable et non éphémère.
Il indique que son excellence, le secrétaire général de l’Organisation de la Coopération Islamique, Hissein Brahim Taha, attache du prix au problème des réfugiés.
