La Maison nationale de la Femme (MNF) a organisé une cérémonie de fin de formation et de remise des kits le mardi 27 juin 2023 des jeunes.
Les 120 jeunes ont été formés dans les domaines de l’hôtellerie, informatique, pâtisserie, alphabétisation fonctionnelle et couture. Les kits sont composés des machines à coudre, des blouses et de la farine du blé. Durant trois mois pour certains, deux à un mois pour d’autres, les lauréats des 8ème et 9ème promotions du programme de la Maison nationale de la Femme, expriment leur satisfaction. « Nous avons reçu de bons enseignements et orientations. Nous sommes satisfaite de la qualité de la formation qu’offre la Maison nationale de la Femme. Nous sommes prête à travailler n’importe où », se félicite Maitaouga Justice, hôtelière.
La cheffe de service formation et orientation à la MNF, Moudalbaye Monique a dit que le but premier de ladite maison est de rendre autonome les couches vulnérables sans distinction de rang, d’ethnie et de religion. « Cette formation vous aidera à faire au chômage. je conseille de faire preuve de professionnalisme et d’abnégation », rappelle-t-elle.
Pour la directrice générale de la Maison nationale de la Femme, Maimouna Abdelkérim Adam Koulbou, ces attestations doivent servir boussole aux récipiendaires. « Vous avez déjà les outils nécessaires pour changer votre vie. Et je vous exhorte de faire bon usage des kits », a-t-elle conseillé.
La Secrétaire générale adjointe du ministère de la Formation professionnelle, des Métiers et la Microfinance Mbaïro Tog-Maye Rémadji représentant le ministre, la formation est la clé de développement d’un pays donc les lauréats doivent être fiers.
Apolline Moudalbauye, Secrétaire générale du ministère du Genre et de la Solidarité nationale représentant la ministre, de son côté, dit être satisfaite. « Cette formation permettra aux jeunes d’être sur le marché de l’emploi avec plusieurs qualifications. Le ministère du Genre ne ménagera aucun effort pour la formation et l’encadrement des jeunes filles. L’autonomie de la femme tchadienne en général celle des jeunes filles en particuliers, passe obligatoirement par la formation et cela est la préoccupation des autorités de transition », a-t-elle conclu.
Kary Amadou, stagiaire