ATPE Agence Tchadienne de Presse Ecrite
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Au Gabon, la transition suit bien son cours, dans une interview accordée à RFI, le Premier ministre de transition, Raymond Ndong Sima, laisse entendre qu’il ne revient pas à un seul individu de décider qui pourra être candidat ou pas à la prochaine élection.
« C’est le débat national dira qui sera candidat à la présidentielle » précise-t-il. Raymond Ndong Sima soutient que techniquement un délai de deux ans est un objectif raisonnable pour une transition réussie. Car le délai d’un an que propose la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) ne permettra pas de réunir les facteurs et les conditions indispensables d’une bonne refondation des institutions républicaines. « Comment fait-on pour consulter les acteurs politiques, la société civile, organiser un débat sur ces questions qui sont en discussions, écrire une constitution, faire des lois sur le financement des partis politiques et sur les campagnes électorales et obtenir que la constitution soit adoptée par un referendum ? Comment fait-on ça en 12 mois ? » s’interroge le PM. Pour lui, ce qui compte, c’est d’organiser un débat plus large et plus sincère que possible.
Sur la question de la nouvelle constitution, le Premier ministre fait observer qu’il ne revient pas à une seule personne de définir de ce qu’il en sera.
S’agissant de l’arrestation de Nouredine Bongo, fils d’Ali Bongo qui ne serait qu’un exécutant, Raymond Ndong Sima relève que seuls les enquêteurs connaissent les faits et feront savoir ce qu’il en est au moment indiqué.
Florent Baïpou
