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L’AN 1 du DNIS : L’opposition démocratique dénonce les manquements

Les lectures de l’évolution et la mise en œuvre des résolutions et recommandations sont diverses et variées. L’ancien député de la troisième législature Madtoïngué Benelngar exprime son point de vue.

Pour l’ancien député de la troisième législature Madtoïngué Benelngar, le DNIS était un moment très historique. « On est obligé de faire l’historicité, et en le faisant, cela nous a rappelé qu’avant de parler du futur, il faut s’inspirer du passé et enfin voir le présent. Qu’est ce qui a posé comme jalon pour permettre à la future d’avancer sereinement. Nous autres, malgré notre opposition sur la scène politique, nous avons toujours prôné le dialogue comme la meilleure arme de la démocratie pour permettre aux jeux démocratiques de bien s’exprimer », clame-t-il.

La physionomie générale de la démocratie doit faire l’objet d’une attention particulière, tout comme les mécanismes existants de prévention, gestion et résolution des conflits. Parce qu’en démocratie au lieu d’aller prendre une arme et jeter de grenage sur la population, nous avons préféré plutôt le micro comme notre arme à travers les journalistes, a indiqué Madtoïngué Benelngar. « Le rôle de l’opposition, c’est de dénoncer ce qui n’est pas fait pour que le gouvernement puisse  changer. Nous avons accepté de participer au dialogue au DNIS parce que nous avons cru à un changement. C’est ça la démocratie. Notre vision c’est de construire un Tchad démocratique, consolidé un Tchad de paix, de quiétude où le peuple se sentira alaise ».

Le triomphe du DNIS

De manière spécifique, déclare l’ancien député, le DNIS était un succès même si certains le trouvent biaisé. « Au DNIS, nous avons dit qu’il faut s’inspirer de la conférence nationale souveraine de 1993 pour que nous puissions au moins avoir des résolutions et recommandations. Ces mécanismes ont été mis en place. A l’heure où nous parlons, il y a un travail qui a été fait, des textes qui ont été pris lors des résolutions et  mis sur place comme le suivi des résolutions et des recommandations. Je salue même la vitesse que les gens attendaient par apport à certaines résolutions qui doivent être portées par cette constitution. Il faut se rappeler qu’il y a certaines dispositions que nous ne pouvons pas nous permettre de faire dans la précipitation sans que la constitution ne soit adoptée. Après l’adoption de la nouvelle constitution, la mission va continuer, on va s’inspirer des dispositions de la Constitution pour élaborer certains textes », soutient le député.

S’agissant de l’urgence, Madtoïngué Benelngar  suggère que l’objectif est d’aller vers le référendum tout en se posant la question comment peut-on y aller? « Vous avez des voix qui se sont élevées, des questions qui ont été posées par apport à la manière d’aller au référendum. D’abord, ça mécontentait une grande partie de la population mais une autre partie de la population était aussi d’accord. La manière dont-on veut amener le peuple à choisir sa nouvelle constitution, celle-là, a été aussi décriée. Deux projets de constitution devraient être présentés et l’on fait un choix.  Le choix qui est porté sur l’une de constitution est égal à l’adoption. C’est-à-dire le choix est resté pour le peuple souverain de choisir sa constitution. En ce qui concerne la fédération, je l’ai dit toujours que la fédération n’est pas une division », a conclu Madtoïngué Benelngar.

Yonwa Maïlébélé

 

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