ATPE Agence Tchadienne de Presse Ecrite
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Malgré l’existence des auto-écoles, la mauvaise conduite se fait observer par certains chauffeurs des minibus. Qu’est-ce qui explique cette pratique ?
À N’Djaména, on constate que bon nombre de conducteurs de minibus ignorent l’utilité des clignotants. Qui est un moyen principal de communication entre les chauffeurs et les usagers de la route. Les minibus s’arrêtent anarchiquement sans tenir compte de celui qui est devant ou derrière pour aussitôt prendre un virage selon qu’un client serait aux abords. Ce qui intéresse ces chauffeurs majoritairement jeunes, le client. Ils roulent à toute vitesse sans respect du code de la route. Selon Dionlemgodo Nguemadon, enseignant de son état, le comportement de certains chauffeurs de minibus est regrettable. Du fait qu’ils ne respectent pas les usagers et le code de la route parfois causant des accidents. « Nous les usagers de la route sommes exposés aux dangers à cause de la mauvaise conduite des chauffeurs de minibus. Le weekend dernier le bus a heurté un usager en ma présence. Le fait qu’ils s’arrêtent brusquement c’est pas du tout une bonne manière», témoigne-t-il.
Le conducteur de mototaxi, Fadoul Daoud supplie ces chauffeurs à éviter l’excès de vitesse. Il faut qu’ils conduisent avec beaucoup d’attention et de vigilance. Car dit-il à cause de 100 Fcfa, 200 Fcfa, ils ôtent la vie
Pour beaucoup d’usagers rencontrés, les conducteurs de minibus sont des personnes brutales. Il faut une rigueur dans la règlementation, laisse entendre un motocycliste. Abakar un apprenti du minibus se dit désolé des mécontentements des usagers. « C’est la concurrence et la pression qui font à ce que nos chefs demandent un arrêt immédiat. C’est aussi à défaut de clignotant qu’on sort nos mains pour signifier que le bus s’arrête afin d’éviter les accidents », s’explique-t-il. Un chauffeur du tronçon Toukra-Dembé rejette le tort sur les clients qui ne signalent pas à temps leur point d’arrêt.
Mahamat Faki Hissein Moumine (stagiaire)
