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Circulation routière : La police au front pour la fluidité

La brigade en charge de la circulation fait un travail remarquable pour les usagers de la route. Dans les grandes artères, les agents sont présents parfois sous un soleil accablant. La rédaction a fait un tour pour connaitre les réalités auxquels ils sont confrontés.

« Patienter, vous allez tous passer pour rompre le jeûne. Inutile de se précipiter », lance un agent de la circulation routière à un motocycliste au rond-point double voie dans le 7ème arrondissement de N’Djaména. Il est 17 heures 03 minutes ce soir du mercredi 04 avril 2024. Vrombissement de moteur, klaxon mais au-dessus des coups de sifflet aux quatre coins de cet axe pour assurer la fluidité même si souvent c’est délicat.

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Ndilyam Vivien, enseignant dans un établissement privé de la place relate étant sur sa moto que « depuis un certain temps, les agents de la sécurité routière sont actifs même quand à cause des pannes d’engins au milieu du pont il y a un embouteillage monstre ». A la question de savoir est-ce que cela n’est pas fait à cause du ramadan, il rétorque « en ce qui me concerne, j’ai fait cette remarque bien avant le ramadan même s’il est vrai qu’avec le ramadan ils ont un peu renforcé. Prenez l’exemple l’axe Ca 7, avant tu ne trouves que un ou deux agents mais c’est réorganisé avant même le ramadan. Et souvent, leur chef en personne est sur le goudron ».

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Un peu plus loin sur l’avenue  Jacques Nadjingar, Ndigbé Remadji, un transporteur soutient que la situation est mieux il y a un an. Cependant, dit-il, certains agents continuent dans l’arnaque. « Je prends l’exemple du rond-point Dembé. Ils attendent aux heures de pointe pour procéder au contrôle des motos et la seule pièce qu’ils demandent, c’est la fiche technique. Si tu n’as pas, ils te collent une amende sans reçu de paiement. Ce que je déplore, ils prennent juste les 500, 1000 FCFA. Il faut aussi en même temps reconnaitre que la population également parfois est incivique. Pour peu, même un individu en infraction veut faire soit prévaloir ses relations pour intimider les policiers soit vociférer sur eux », relativise en dernier lieu Ndigbé Remadji.

Au service du peuple, les agents de terrain méritent d’être protégés de toute éventualité d’accident. Les détenteurs d’engins doivent avoir du respect à leur égard.

Badoum Oumandé Henri

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