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Edifices publics : L’hygiène est en vacance

Dans les bâtiments abritant les services publics, les règles élémentaires d’hygiène sont foulées aux pieds.  Des latrines, des couloirs et certains espaces, sont dans un état insalubre.

La notion d’hygiène n’est pas respectée dans  la plupart des services publics qui accueillent au quotidien les citoyens à N’Djaména.  Un adage qui dit : « Un environnement sain est un corps sain », est une illusion quand l’on fait un tour  dans les structures  ouvertes au grand public aujourd’hui notamment les hôpitaux, les écoles et autres bâtiments qui abritent l’administration. Il est rare de trouver un édifice public respectant les conditions d’hygiène à la lettre.  Les emballages en plastique, papiers et autres déchets  jonchent  la cour, l’odeur nauséabonde des toilettes pue dans les couloirs. Parfois, en cette période de saison des pluies, les herbes prennent d’assauts les cours des bâtiments.

A titre illustratif,  le bâtiment dont est logé le ministère de la Fonction publique, l’hôpital de la Mère et de l’Enfant, le Tribunal de Grande Instance de N’Djaména, bref  presque tous les édifices publics sont dans un état insalubre. Sans oublier le délabrement et les  toiles d’araignées  qui  habillent ces maisons des services.

Où va le budget dédié à l’’hygiène et à l’assainissement ?

Chaque structure publique  alloue un budget chaque année pour l’entretien des bâtiments.  Avec  l’état désastreux et malpropre de ces édifices, l’on se demande où va  cet argent ?  Les services d’hygiène ne font pas leur  travail ou c’est l’incivisme des personnels et des visiteurs des  services publics ?  Cette situation ternit l’image de l’administration tchadienne. Il faut que chacun joue sa partition, que ce soit l’Etat, les administrateurs ou les personnels et les citoyens.  L’administration publique est l’identité d’un pays. Il est judicieux d’entretenir et maintenir propre les services publics. Car, travailler dans des conditions insalubres, est souvent source de contraction et de propagation des maladies selon l’avis des professionnels  de santé. Ne dit-on pas que la propriété chasse la maladie ?

M’da Nguéoudal  Romaric (stagiaire)                

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