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PRPSS : Les acteurs évaluent la mise en œuvre

La revue à mi-parcours du Projet de renforcement de la performance du système de santé (PRPSS) au Tchad est lancée ce mardi 27 février 2024 à l’hôtel Radisson Blu. La cérémonie est présidée par le ministre de la Santé publique et de la Prévention, Dr Abdel-Madjid Abdérahim Mahamat.

Cette revue à mi-parcours vise à évaluer l’état d’avancement de la mise en œuvre du projet d’une durée de 5 ans est financé à hauteur de 256,5 millions de dollars américains grâce à l’appui de la Banque mondiale. Cet exercice permettra de faire le point sur les résultats jusqu’à là obtenus et de définir les actions et les mesures nécessaires à l’accélération de l’atteinte des objectifs de développement du projet au niveau du Tchad. Il permettra également d’accroitre l’utilisation et la qualité des services maternels, infantiles, des adolescents et les services de nutrition pour la population du Tchad et en cas d’événement d’urgence éligible, fournir une réponse immédiate et efficace. Au regard de l’importance que revêt ce projet, le ministre en charge de la Santé publique, Dr Abdel-Madjid Abdérahim Mahamat demande aux participants d’examiner de fond en comble les maux qui entravent le bon fonctionnement du système sanitaire permettant aux décideurs de prendre de bonnes décisions pour le bien-être de la population.

Le coordonnateur du PRPSS au Tchad, Dr Garba Tchang Salomon a axé sa présentation sur les faiblesses des principaux indicateurs de résultats en matière de santé. Il relève que le taux de mortalité maternelle est passé de 1 450 pour 100 000 naissances vivantes en 1990 à 856 en 2015 avec une cible ODD de 70 pour 2030. Aussi, 88 % des enfants nés au Tchad survivront à leur cinquième anniversaire et seulement 65 % des Tchadiens âgés de 15 ans aujourd’hui devraient survivre jusqu’à 60 ans. Il montre que les établissements de santé ont un faible niveau de préparation pour fournir des services de santé de qualité. « Seul un établissement de santé sur trois avait accès à l’électricité et deux sur trois avaient accès à des sources d’eau améliorées (EDPS 2019)”.

Ce projet couvre les localités de Mandoul, de l’Ennedi-Est, du Guéra, du Mayo-Kébbi Est, de la Tandjilé, du Batha, du Logone oriental, de Wadifira, du Moyen-Chari, de Salamat, du Lac et du Kanem.

Banbé Mbayam Christian.

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