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Santé publique : Les assises de la 28ème session du comité directeur se tiennent à N’Djamena

Le secrétaire général du ministère de la Santé publique et de la Prévention, Dabsou Guidaoussou a ouvert officiellement le lundi 18 mars 2024, la 28ème session du comité directeur qui porte sur la revue annuelle conjointe du secteur de la santé. L’objectif est de revoir et contribuer au renforcement du système de santé à  travers des analyses approfondies des résultats obtenus dans la mise en œuvre des différents plans élaborés par les acteurs.

Les experts et acteurs voire les partenaires de ce secteur ont cinq (05) jours, pour se pencher au renforcement du système de santé à travers des analyses approfondies des résultats obtenus dans la mise en œuvre à tous les niveaux de ce système. C’est dans un contexte particulier marqué ces dernières années par des soubresauts engendrés par la survenue des maladies transmissibles  et non transmissibles, ainsi que des maladies épidémiques telles que la Covid-19, la dingue, la méningite, le chikungunya et la rougeole, que ce ministère a déclenché depuis 2022 la dynamique d’élaboration du Plan national de développement sanitaire (PNDS 4) des 23 Plans provinciaux avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers (PTF).  Ce partenariat a permis de mettre en œuvre ces différents plans à tous les niveaux.

A cette occasion, le secrétaire général de ce ministère Dabsou Guidaoussou qui a reconnu que la crise des réfugiés venant du Soudan a impacté sur le système de santé qui était déjà fragile. C’est pourquoi dit-il, des efforts à différents niveaux ont été consentis par le gouvernement et ce, parfois dans des conditions difficiles. La représentante de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Tchad, Dr Blanche Anyta a, pour sa part  salué les efforts entrepris par le département pour améliorer l’offre des soins et services de qualité en renforçant les infrastructures, les équipements, la disponibilité des produits médicaux et les ressources humaines. Cependant, conclut-elle, qu’il y a nécessité de renforcer les soins de santé primaire et aussi d’œuvrer pour un changement de comportement des prestations à travers la fourniture des services centrés sur la personne pour que les populations puissent avoir confiance en utilisant les services de santé au regard du faible taux d’utilisation (23% en 2022).

 

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