Le Conseil national de transition a voté, le lundi 17 avril 2023, deux projets de loi portant création d’un Hôpital d’instruction des armées (HIA) et une Pharmacie centrale des armées (PCA), pour décongestionner l’Hôpital d’instruction militaire de N’Djaména qui ne répond pas assez aux attentes de l’armée. C’est le 1er vice-président du CNT, Saleh Mahamat Makki qui a dirigé la séance plénière.
Les conseillers ont approuvé ces textes par 145 voix pour, 0 voix contre et 02 abstentions. Selon le président de la Commission Défense et Sécurité, Khalil Libis Hadi, la création d’un Hôpital d’instruction des armées apportera des solutions aux diverses situations de précarité auxquelles font face les hommes en treillis et leurs familles. « Elle vise aussi à encadrer et rendre opérationnel la stratégie des services de santé existants ».
Le ministre des Armées, des Anciens combattants et des Victimes de guerre, Daoud Yaya Brahim, a soutenu que la création de la Pharmacie centrale des armées (PCA) permettra de surmonter toutes les difficultés dans un contexte marqué par la mondialisation, la complexité du circuit d’approvisionnement et la prolifération des produits de qualité inférieure. Le ministre en charge des Armées a poursuivi qu’après la prestation des soins aux militaires et leurs ayant-droits, les hôpitaux sont remboursés par la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) dans le cadre de la Couverture santé universelle.
Faut-il le rappeler que les deux propositions de loi sont la concrétisation de la promesse faite par le président de Transition, Mahamat Idriss Deby Itno lors de la 13ème édition de la fête des Armées en décembre 2022 à Mao.