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Tchad : le suivi des dépenses publiques agricoles en réforme

Le gouvernement du Tchad, l’Union européenne et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, organisent un atelier de réflexion stratégique sur la réforme du dispositif de suivi des dépenses publiques agricoles et alimentaires. La rencontre qui se déroule ce 18 octobre permet aux experts de réfléchir sur la réforme du dispositif actuel et renforcer les capacités des acteurs nationaux.

Sur la base des leçons apprises des exercices des revues antérieurs, il ressort, selon les experts que les activités de suivi des dépenses publiques rencontrent plusieurs problèmes d’ordre financier, organisationnel et humain. La pérennisation et l’appropriation de cet outil par la partie nationale constituent un défi. Les acteurs nationaux n’ont pas une compréhension commune des tenants et des aboutissants ainsi que la finalité de la revue des dépenses publiques dans le secteur agricole et alimentaire. C’est la raison pour laquelle cette réflexion est lancée pour palier cette insuffisance qui impacte négativement sur les résultats.

Selon le Représentant de la FAO, Marc Mankoussou, la question du financement est cœur du développement des activités agro-sylvo-pastorales et halieutique et, constitue un défi majeur pour la réalisation d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable. Il soutient que la pertinence des activités de suivi des dépenses publiques au Tchad n’est plus à démontrer dans le contexte actuel de sous financement dudit secteur. « Par rapport au financement du secteur agricole, les résultants des revues des dépenses publiques du secteur agricole de 2003 à 2019 ont révélé que l’engagement de Maputo d’y consacrer 10% des dépenses publiques n’est toujours pas réalisé même si des progrès notables ont été enregistrés », précise Marc Mankoussou.

Le secrétaire général du ministère de la Production et de la Transformation agricole, Abdelkadir Altidjani Koïboro, a relevé que le constat est que des difficultés en matière d’ordre financier, organisationnel, humain demeurent et à la longue peuvent compromettre la continuité des revues. « La pérennisation et l’appropriation de cet outil constituent un défi pour notre département ministériel qui assure le leadership au non des autres ministères en charge des sous-secteurs de développement rural. L’organisation de cet atelier de réflexion stratégique sur la réforme du dispositif de suivi des dépenses publiques agricoles et alimentaires répond à double ce défi », relate-t-il.

 

 

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