ATPE Agence Tchadienne de Presse Ecrite
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Le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Moussa Kadam, a fait une communication aux promoteurs des établissements d’enseignement privés laïcs, confessionnels et conventionnés, le samedi 01er juillet 2023 au Palais des Arts et de la Culture.
L’objectif de la communication est de présenter aux promoteurs des établissements privés, laïcs, confessionnels et conventionnés la situation dans laquelle se trouvent l’école tchadienne en général et leurs établissements privés en particulier. « Vous êtes sans ignorer que les conclusions pertinentes du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) ont mis en exergue la « Refondation du système éducatif tchadien », a rappelé le ministre.
Pour mettre en exergue le rôle combien important des établissements privés dans l’écosystème de l’éducation, Moussa Kadam a avancé quelques chiffres. Au préscolaire, sur 619 établissements 461 sont privés soit 74,5 %, au primaire 2049 sur 11976 écoles sont privées soit 17 %, sur 1929 collèges on dénombre 837 privés soit 43 %, au secondaire général sur un ensemble de 912 établissements 519 lycées sont privés soit 57 %.
« Pour illustrer mes propos, il me paraît fondamental de relever qu’en 2019 la Direction de l’enseignement privé avait effectué un contrôle et un recensement des établissements privés, ayant abouti aux résultats ci-après. Sur 1025 établissements privés d’enseignement général et technique recensés à NDjaména, il a été relevé au niveau de l’enseignement général que seulement 669 établissements scolaires sont réglementaires. 26 fonctionnent sans respect des normes (superficie inférieure à 900 m² enseignants non qualifiés, manque de points d’eau, latrines non séparées, insuffisance de manuel scolaire et mobiliers). 140 établissements non autorisés, mais disposant de dossiers dans les circuits administratifs. 167 n’ont ni autorisation, ni dossier en instance », a-t-il relevé.
Le chef de département de l’Education nationale a souligné certaines tares qui entachent le travail des établissements privés. Il déplore entre autres, la recherche du gain sans tenir compte de la qualité des enseignements, le non-respect de la règlementation, le non-respect des manuels en vigueur, le recrutement sans qualification des enseignants et l’inscription des faux candidats au baccalauréat. Moussa Kadam a exhorté les responsables des établissements à travailler pour la qualité.
Badoum Oumandé Henri
