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Dégâts des inondations : Exorciser le mal en toute urgence

Des fortes précipitations enregistrées au cours de la crue dernière ont, fait déborder les différents lacs et fleuves du Tchad. Une situation laissant des milliers de personnes dans le désarroi, nécessitant des mesures urgentes pour faire face aux éventuelles difficultés.

Ces inondations ont fait d’énormes dégâts matériels et voir même des pertes en vie humaines. Des femmes, hommes et enfants sont sans abri et exposés aux aléas du climat.  Malgré les alertes lancées par les services météorologiques et les partenaires techniques sur les risques d’inondations cette année, des mesures appropriées n’ont pas été prises en amont pour gérer les conséquences. La course contre la montre se lance au moment où le phénomène fait déjà rage sur le terrain. Alors, jouer au pompier ou au médecin après la mort est-il vraiment nécessaire ? Où est passé le Comité de gestion de crise des inondations ? La situation des sinistrés est alarmante. Assister les victimes en kits alimentaires et autres matériels, c’est bien, mais qu’en est-il de leur avenir à long terme ? Parce que certains parmi eux auront de la peine à trouver des moyens pour pouvoir reconstruire leurs maisons écroulées.

Ils sont nombreux à fuir leurs concessions pour se retrouver soit dans la rue soit sur un espace libre à cause du débordement des eaux des fleuves Chari et Logone. Cependant, sur certains sites identifiés à N’Djaména dans le 9ème arrondissement, notamment Walia, Toukra et Digangali, des milliers de victimes des inondations ne savent où mettre la tête. La capitale est presque dans l’eau. Les arrondissements du 7ème, 3ème ,5ème, sont aussi inondés. En plus des dégâts matériels, les sinistrés sont confrontés à une insécurité alimentaire et des maladies hydriques. Cette catastrophe naturelle vient accentuer la pauvreté de certains ménages vivant déjà en situation d’extrême vulnérabilité.

Parmi ces victimes des inondations, plusieurs familles ne se nourrissent que grâce aux petits commerces et à la culture vivrière. Maintenant que les eaux les ont chassés et détruit leurs habitations et leurs champs, il est difficile de joindre les deux bouts. Beaucoup d’enfants n’ont pas repris le chemin de l’école, la nourriture et l’eau potable se font rares, pas de latrines aux endroits  abritant les sinistrés.

Prendre des dispositions pour remédier au problème de la famine

Les inondations n’ont pas seulement fait des dégâts à N’Djaména, mais aussi dans le Tchad profond. Certaines provinces sont terriblement touchées, en l’occurrence le Mayo-Kebbi/Est, la Tandjilé, et le Moyen Chari. Dans ces régions, des hectares de champs de céréales sont dévastés par les eaux, exposant les cultivateurs à l’insécurité alimentaire. Dans cette partie du pays, la plupart des habitants ne vivent essentiellement que des revenus de leurs cultures.

Au vu de la situation alarmante, il est plus que nécessaire de prendre des  mesures fortes qui permettraient aux victimes d’être à l’abri de la famine et autres aléas du climat qui pourraient davantage les asservir. Aux grands maux, les grandes actions. Il faut anticiper sur le risque de famine qui est déjà à la porte. Faire des stocks de céréales nécessaires pour juguler la crise alimentaire, Identifier et recenser les personnes véritablement vulnérables et établir un plan d’urgence afin de recaser les victimes, telles sont les mesures urgentes à prendre.

 Kary  Amadou (stagiaire)

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