ATPE Agence Tchadienne de Presse Ecrite
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La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), a organisé un atelier de formation sur le thème « les Règles minima des Nations unies pour le traitement des détenus », les 1er et 2 février au Musée national.
Le président de la CNDH, Mahamat Nour Ibedou, a déclaré que l’atelier se donne comme objectif de se former sur les droits des personnes en détention. Selon lui, plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d’enfants sont incarcérés dans le pays, et plus d’un tiers d’entre eux attendent leur procès. Beaucoup sont maltraités et subissent souvent des peines cruelles voire inhumaines.
Paraphrasant l’ancien Président de l’Afrique du Sud, Nelson Mandela, qui a passé plus de 27 ans dans en détention, qui disait : « Personne ne peut prétendre connaître vraiment une nation, à moins d’avoir vu l’intérieur de ses prisons. Une nation ne doit pas être jugée selon la manière dont elle traite ses citoyens les plus éminents, mais ses citoyens les plus faibles. »
C’est par rapport à ce genre de situations répandues dans le monde entier, qu’en décembre 2015, l’Assemblée générale des Nations-unies a décidé d’instituer une Journée internationale afin de promouvoir les conditions de détention humaine et de sensibiliser l’opinion au fait que les détenus continuent de faire partie de la société.
A travers la résolution A/RES/70/175, l’Assemblée générale a alors adopté un ensemble de règles minima des Nations-unies pour le traitement des détenus sous sa forme révisée, mais a également approuvé sa dénomination « Règles Nelson Mandela » pour rendre hommage à l’œuvre accomplie par l’ancien président sud-africain, Nelson Mandela. Celui-ci qui, du fait de son combat mondial en faveur des droits de l’homme, de l’égalité, de la démocratie et de la promotion d’une culture de paix, a passé une grande partie de sa vie en prison. C’est l’occasion de lui rendre ici un hommage à la hauteur de son sacrifice.
Badour Oumar Ali
