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Enseignement supérieur : le système au scanner

Le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement  supérieur, de la Recherche  scientifique et de l’Innovation, Tom  Erdimi, a officié la cérémonie dédiée aux journées  d’échange et de réflexions consacrées à l’enseignement  supérieur et la recherche au Tchad, ce lundi 26 décembre. L’amphithéâtre  de la Faculté des Sciences de la Santé humaine a servi de cadre.

Placées  sous le thème  « Redynamisation de l’enseignement  supérieur au Tchad : enjeux, défis et perspectives », ces  séances  de travail  qui  se tiennent  du  26 au 30 décembre  2022 sur l’enseignement  supérieur au Tchad, permettront  aux  différents  acteurs  de diagnostiquer  tous les maux qui entravent  le bon fonctionnement  de  l’enseignement  supérieur.

« Les présentes journées d’échange et de réflexions qui aborderont plusieurs thématiques majeures de l’enseignement supérieur, constituent à la fois un lieu de concertation et se confrontation  d’idées, mais aussi un lieu d’où partiront des solutions opérationnelles pouvant  permettre de faire rayonner l’enseignement et la  recherche au Tchad », a martelé Tom Erdimi, le chef  du département  de l’Enseignement  supérieur.  Le ministre d’Etat entend assainir le milieu de l’enseignement du supérieur avec des actions concrètes.

Quelles sont les mesures que nous devons prendre à l’égard des enseignants-chercheurs ou des responsables nommés qui  refusent  de regagner leurs  postes, préférant  rester  à la capitale et jouir de leurs  droits pécuniaires ? Comment  réguler la pléthore d’agents  administratifs  contractuels  certaines institutions ? Comment  éviter les nominations  abusives et clientélistes à des postes de responsabilités à l’enseignement  supérieur ?  Les  universités peuvent-elles  continuer  à recruter des assistants (titulaires de DEA, Master, diplômes  d’ingénieur) alors que le CAMES ne les connait plus comme enseignants-chercheurs ? Comment  mieux réglementer le droit à la grève et solutionner définitivement les grèves récurrentes qui paralysent nos institutions ?  Telles sont, entre autres des préoccupations que les participants tenteront de répondre pendant  5 jours.

Kary Amadou,  stagiaire

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