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Tchad : l’AJPNV pour la prise en charge des victimes de la torture

Le président national de l’Association jeunesse pour la paix et la non-violence (AJPNV) Nodjigoto Charbonnel, a fait une déclaration le lundi 26 juin 202 3à l’occasion de la Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture.

Selon Nodjigoto Charbonnel, malgré la prolifération institutionnelle et narrative de l’interdiction de la torture et une forte mobilisation de la société civile, la torture et les mauvais traitements sont toujours pratiqués au Tchad. La lutte contre les pratiques de torture et de mauvais traitements au Tchad est le principal obstacle à l’amélioration des normes en matière de droits de l’homme et notamment à la réalisation des critères politiques de Copenhague, précise-t-il.

« La torture est une tâche terrible sur la conscience de la victime et ses effets sur la société sont aussi de destructeurs. Le parcours pour surmonter cette expérience douloureuse et commencer à guérir n’est pas facile. Il faut énormément de courage, de résilience et de force ainsi que le soutien de la famille, de la communauté pour refaire sa vie après la torture. L’objectif de la réhabilitation est d’aider les victimes à reconstruire leur vie après la torture. C’est un processus qui reconnaît la victime et ses besoins individuels ainsi que son environnement social et culturel. Nous  considérons au sein de notre organisation que la résistance de l’État à écouter les pleurs des victimes de la torture est une autre forme de torture psychologique qui fait plus mal que la torture physique « , estime le président de l’association ».

Par la résolution 52/149 adoptée le 12 décembre 1997, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 26 juin Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture, en vue d’éliminer totalement la torture et d’assurer l’application effective de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui est entrée en vigueur le 26 juin 1987. Le 26 juin est l’occasion de faire appel à toutes les parties prenantes, y compris les États Membres de l’ONU, la société civile et les individus à travers le monde pour s’unir et soutenir les centaines de milliers de personnes qui ont été (ou sont encore) victimes de torture.

 

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