Tchad : les opérateurs du transport aérien sont instruits à réduire leurs tarifs

Le ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, Hissen Tahir Souguimi et les représentants des compagnies aériennes opérant au Tchad se sont réunis ce mercredi 15 février 2023 à son cabinet. Les échanges ont porté sur les griefs soulevés par les passagers. Il s’agit de la cherté des tarifs appliqués et les mauvais traitements qu’ils subissent.

Le ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, Hissen Tahir Souguimi a fait une communication en demandant aux représentants des compagnies aériennes du Tchad de réduire les tarifs et améliorer le confort des passagers à travers la qualité des prestations de service à bord.

Hissen Tahir Souguimi dit ne pas comprendre également comment les représentants des compagnies aériennes peuvent justifier, le prix d’un billet en business N’Djaména-Paris-N’Djaména entre 3 000 000 et 5 000 000 de FCFA ou un billet économique N’Djaména-Niamey ou Dakar à plus d’un million de FCFA. Il affirme d’avoir constaté qu’à un moment donné, le prix de billet en classe économique pour le trajet N’Djaména-Douala est à plus de 600.000 FCFA alors qu’il était d’environ 250 000 FCFA quand la compagnie TCHADIA Airlines opérait sur cette ligne. « Tout ceci est simplement abusive, prohibitif et intolérable ». Il soutient que toutes les redevances perçues au départ de N’Djaména par l’ADAC, l’ONTPA et l’ASECNA cumulées ne s’élèvent qu’à 85 500 pour les vols hors CEMAC et 64 750 pour la zone CEMAC. Hissen Tahir Souguimi révèle qu’en général, les redevances perçus à l’aller et retour par les autorités des pays de départ et à destination du Tchad ne représentent qu’entre 15 à 28 %.

Au sujet du réajustement des prix, les représentants des compagnies aériennes au Tchad ont soulevé comme quoi, l’introduction du prix des hôtels qui fait grimper un peu le prix des billets d’avion. Mais, ces derniers ont fait mention du déficit d’information entre les passagers par rapport à ce réajustement y compris le prix des hôtels qui laisse entendre que, les billets d’avion sont surfacturés. Une autre difficulté, disent-t-ils, c’est le cas des certains passagers qui ne font pas de réservation en temps normal, mais veulent voyager toujours en urgence qui fait également augmenter les prix afin de les obliger à se conformer. Ces représentants ont profité de l’occasion pour interpeller le ministre au regard du manque des kits médicaux à l’aéroport de N’Djaména pour la prise en charge des malades. Aussi, ils souhaitent que, le texte contre le Coronavirus se fasse le jour s’y comme ce qui se passe dans d’autres pays.

Banbé Mbayam Christian             

 

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