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Éducation nationale : la rentrée administrative est lancée

Le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Moussa Kadam a lancé la rentrée adminstrative 2022-2023, le vendredi 15 septembre. C’était lors d’une déclaration faite à la veille à son cabinet. Extrait…

« Dans l’esprit et la lettre de la Loi N° 16/PR/2006 du 13 mars 2006, qui « … admet la contribution  des bénéficiaires », mais aussi et surtout dans le souci de redonner une nouvelle image à nos écoles qui se trouvent, pour la plupart des cas, dans un état de délabrement criant, et présentant une image crasseuse, la 22ème session de la CONAM a estimé que pour la nouvelle rentrée scolaire qui commence, la contribution des parents d’élèves aux efforts colossaux fournis par l’Etat, puisse être un peu plus conséquente.

Ainsi, en accord avec le Bureau de la Fédération Nationale des Associations des Parents d’Elèves (FENAPET) et pour mettre fin aux  nombreuses supputations de ces derniers jours, il a été convenu les chiffres indicatifs ci-après :

– Pour les Ecoles Primaires en milieu urbain : 3.000 F CFA;

– Pour les Ecoles Primaires en milieu rural : 1.500 F CFA

– Pour les Collèges et lycées d’Enseignement Secondaire Général en milieu urbain : 6.000 F CFA

– Pour les Collèges et lycées d’Enseignement Secondaire Général en milieu rural : 3.000 F CFA

– Pour les Lycées d’Enseignement Technique : 15.000 F C FA.

Il est bien entendu que chaque COGES met en place un dispositif de collecte adapté à la réalité de son environnement.

La refondation de l’école tchadienne, vœu si cher aux plus hautes autorités de la République et singulièrement à Son Excellence Monsieur le Président de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, passe nécessairement par des réformes profondes et d’énormes sacrifices à consentir à différents niveaux.

J’invite donc tout un chacun à soutenir ces différentes actions et à s’en approprier, afin que l’école tchadienne sorte de la situation dans laquelle elle se trouve en ce moment. En effet, nous sommes tous interpelés et surtout appelés à changer de paradigme dans notre perception et nos manières de participer à la reconstruction de notre système éducatif en déliquescence. Nous devons agir promptement, pour mettre définitivement fin aux maux qui minent l’école tchadienne.

Je suis certain que nous sommes capables d’apporter un véritable changement au système éducatif tchadien et de faire de l’école tchadienne un véritable outil de l’épanouissement de nos enfants, et partant de l’émergence de notre cher et beau pays, le Tchad.

Sous cet angle, j’en appelle également à une gestion, rationnelle, rigoureuse, efficace et efficiente, tant les enjeux relatifs au redressement sont majeurs.

Cette gestion se doit d’être attentive au suivi des enseignants, au respect du calendrier scolaire, au respect des volumes horaires, à l’implication des communautés, dans l’effort collectif de financement de l’école tchadienne.

Face aux multiples défis auxquels est confronté le système éducatif tchadien dans le processus de sa refondation, les apports des Partenaires Techniques et Financiers au secteur de l’éducation demeurent précieux et constituent un soutien fort et indéniable ; par conséquent, aucun effort dans ce sens ne sera de trop ».

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