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Maintien de l’ordre : les FSI et les acteurs des médias doivent collaborer

Les acteurs de la communication et les Forces de sécurité intérieure (FSI) partagent leurs expériences sur les limites de chaque corps dans les opérations de maintien de l’ordre au Tchad. C’est à la faveur d’un atelier de formation ouvert par le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Mahamat Charfadine Margui, le mardi 12 septembre 2023.

Le but de cette activité est de contribuer à une meilleure compréhension sur la liberté d’expression et d’information lors des opérations de maintien de l’ordre. Elle vise également à favoriser des échanges constructives entres les journalistes et les FSI pour une protection optimale des droits de l’homme y compris de la violence basée sur le genre (VBG) liée à l’exercice de la liberté de presse.

Cette formation a permis aux participants de débattre du recours à la force et l’utilisation des armes à feu dans les opérations de maintien de l’ordre. Il est présenté par Eugène Mbainon, commissaire principal. Pour l’intervenant, le but recherché dans les opérations est le rétablissement de l’ordre dans le respect de la dignité de la personne humaine. Au sujet du recours à la force, Eugène Mbainon dit que, les moyens non violent doivent être tentés avant tout recours à la force. Il souligne que le recours à la force doit être toujours proportionnel aux objectifs légitimes visés. Donc, l’usage de la force doit se faire graduellement. Il souhaite que les agents de la force publique soient formés à l’utilisation des divers moyens.

Une autre thématique est axée sur le rôle des journalistes dans le renforcement de l’espace civique. Cette communication est faite par Ali Mahamat Mbodou, chef du département juridique de la HAMA. Il ressort que le journaliste joue un rôle important dans le processus de démocratisation au Tchad. De ce fait, quelque soit l’acte posé, le FSI  ne doit pas le maintenir en détention pendant longtemps, mais saisir la HAMA pour des décisions à prendre s’il est coupable. S’agissant de la liberté d’expression, l’intervenant s’est basé sur l’article 9 de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples qui dispose que: toute personne a droit à l’information, d’exprimer et de disposer ses opinions.

Protection des journalistes lors des situations de crise

Cette thématique concerne le rôle et mandat du Haut-commissariat aux droits de l’homme (HCDH) en matière de la protection des journalistes dans les manifestations publiques ou lors des situations de crise. Elle est animée par le chef d projet FSI-HCDH/Tchad, Achille Tiem. Dans un premier temps, il a clarifié les concepts et terminologies relatives aux attributions des journalistes.

Banbé Mbayam Christian

 

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