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Circulation : Ces camions qui causent tant de dégâts

A N’Djaména, malgré l’arrêté interdisant la circulation des gros porteurs et autres poids lourds à une certaine heure dans la ville, les transporteurs foulent au pied cette décision. Les dégâts sont inestimables.

En 2014, la mairie centrale avait pris un acte règlementant la circulation des gros porteurs, citernes, bennes et autres poids lourds dans la ville de N’Djaména. D’après les termes de cet arrêté de 11 articles, ces camions ne sont autorisés à circuler qu’à partir de 22 heures à 6 heures du matin. En dépit de cette réglementation, l’on observe tous les jours les bennes et camions circuler librement aux heures de pointe sans être inquiétés. Toutefois, cela crée des embouteillages, voire parfois des accidents de voie publique.  Le matin comme le soir , l’avenue Pascal Yoadimnadji et le boulevard Maréchal Idriss Déby Itno, sont chargés des bennes, citernes et camions faisant des va-et-vient en longueur des journées.

Des passagers, travailleurs, commerçants et d’autres personnes  se plaignent de cette situation. « Ces gros porteurs obstruent le passage et cela rend la circulation dense et lourde. Regardez, les véhicules  n’avancent pas vite. Ainsi, les disputes, les bagarres et quelque fois des accidents s’invitent », déplore Aoungué Yves, motocycliste.  « La sortie des camions créée des accidents atroces et nous prions à ce que les transporteurs de ces camions respectent les normes car, cela a d’impacts négatifs sur le quotidien de la population », renchérit sylvain, piéton.

Les chauffeurs des gros porteurs et bennes justifient leur entêtement par les closes de leurs business.  « Parfois, on quitte tôt pour faire la décharge des matériaux et marchandises alors, le temps nous prend aussi à la gorge. Il y a également les intempéries qui nous poussent à travailler sous pression sans respect des heures règlementaires. Pour les accidents, c’est Dieu qui décide car, c’est quelque chose d’imprévu », se défend Abdallah, chauffeur de bennes rencontré au quartier Abéna.

Qui doit veiller au respect des lois ?

Les lois, arrêtés et décisions sont pris pour être appliqués et respectés dans toutes leur rigueur. Mais, au pays de Toumaï, il y a une incongruité dans l’application des textes existants. Dans cette situation, il est cependant difficile que le civisme soit inculpé dans la tête des citoyens. Sinon l’arrêté portant règlementation de la circulation des gros porteurs précise bien que les entrées et  sorties de la ville, des véhicules dont le poids dépassant 7 tonnes ne sont autorisés que sur la présentation de la fiche technique et de l’assurance en cours de validité aux postes de contrôle de la police municipale de Toukra, Ndigangali, et Lamadji. Aussi,les articles 4 et 5 interdissent aux véhicules citernes contenant des produits pétroliers de transit et aux véhicules citernes ravitaillés de circuler et de dépoter dans le périmètre urbain aux heures indiquées.

Debengkang  Guedna  Arlette  (stagiaire)

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