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Dégradation des routes : des dommages considérables à N’Djaména

Les usagers sont à bout tous les jours. Aux heures de pointe, chacun doit s’armer de patience, de courage et faire preuve de dextérité pour circuler sur ces routes dont l’état se dégrade au vu et au su de tous.

« Les autorités du pays empruntent cette voie tous les jours, mais la situation va de mal en pis » s’éclate un mototaximan sur l’axe Jacques Nadjingar. Sur cette voie, nids de poules et crevasses se succèdent pour rendre la tâche difficile aux citoyens. Ceux-ci sont nombreux à se contenter de cette unique avenue pour rejoindre la ville où se trouve l’essentiel des services et centres d’affaires de la capitale. A cela, s’ajoute l’ensablement des chaussées qui rétrécit la surface praticable. A la moindre inadvertance, les dégâts sont énormes.

Que ce soit à 7h, à 15h 30 ou 18h, il n’est pas rare d’observer des dizaines de voitures alignées les unes derrière les autres, entre lesquelles les motocyclistes faufilent. C’est l’embouteillage ; un phénomène devenu insupportable pour les citoyens habitants les quartiers périphériques.  Parmi ceux qui attendent, figurent des médecins, des hommes de médias, les hommes d’affaires pour ne citer que ceux-là. Le temps perdu à attendre n’est pas sans conséquence sur leur travail, les rendez-vous et la vie des autres. Pire encore, en voulant aller plus vite pour rattraper le temps perdu, à la moindre erreur, on assiste à des accidents. Conséquences : blessures ou morts d’hommes. « Rien que ce vendredi matin 17 mars, deux accidents ont eu lieu devant moi » confie un démarcheur à côté du chantier de la Basilique.

Sur l’avenue du 10 octobre, les conducteurs de véhicules vont dans tous les sens. Surtout à l’entrée du marché de Dembé, les risques d’accidents sont permanents à cause des grands nids de poule et de fosses qui obligent les chauffeurs à bien manier frein et embrayage au risque de faucher les autres. Pour pouvoir circuler, les commerçants déversent les remblais et des ordures pour colmater les trous un tant soit peu. Les motocyclistes et autres conducteurs se plaignent de l’endommagement rapide de leurs engins. Sans oublier les dépenses liée à la consommation de carburant par les engins.

Les autorités compétentes sont appelées à prendre à bras-le-corps cette situation. Ce qui permettra aux populations de circuler normalement et d’éviter les accidents et les autres conséquences.

Ronel Elvire (Stagiaire)

 

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