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Mandelia/Ph Altebaye Boundou

DNIS dans nos provinces : Mandelia préoccupée plutôt par les besoins vitaux

Les sujets débattus au Dialogue national inclusif et souverain ont pour seul but de créer un bon cadre de vie aux Tchadiens. Les 1500 délégués prennent-ils en compte les aspirations des Tchadiens selon leurs réalités dans les profondeurs du Tchad ? L’Agence Tchadienne de Presse et d’Edition (ATPE) est allée vers les populations de Mandelia. Dans cette série de reportage, il sera question du règlement des conflits éleveurs-agriculteurs, de la santé et du pouvoir d’achat des ménages.

Il est 10 heures chrono, il a fini à peine de pleuvoir quand le moteur tourne et quitte le siège de l’ATPE depuis Sabangali. Cap sur la sous-préfecture de Mandelia, département du Chari, province du Chari Baguirmi. Après environ une heure de route, le mini-bus transportant les reporters pénètre dans la ville et l’on aperçoit la plaque qui indique belle et bien que nous sommes à Mandelia. Ici à 50  km au Sud de N’Djamena, tout semble calme comme un cimetière. Malgré la tenue du Dialogue national inclusif et souverain qui alimente les débats à la capitale, les habitants de cette ville se sentent moins concernés.

Comme chaque mardi de la semaine, c’est le marché hebdomadaire et tout le monde converge vers l’espace réservé aux achats et ventes. De tous les 216 villages que constituent cette sous-préfecture, les gens de toutes les catégories affluent vers ce marché avec des produits divers mais en grande partie, ceux issus des récoltes en cette période.  Céréales, gombo frais, melons, céréales de toutes les qualités, bref ! L’ambiance autour des discussions des prix dénote une chose, le tchadien se bat selon ses moyens à avoir au moins un repas par jour.

Dans ce marché ce ne sont pas que les habitants de Mandelia moins encore des villages environnants. Car de par sa proximité avec la capitale, beaucoup de N’Djamenois viennent s’approvisionner ici en vivres. C’est le cas de Constant Riradjim « chaque mardi, je consacre ma journée pour venir ici faire mes provisions par ce que c’est un peu moins chèr que N’Djamena. Regarde par exemple ce mouton, je l’ai acheté à 27 000 Fcfa alors qu’à N’Djamena c’est presque le double du prix ». A l’approche de chaque commerçant ici, ce qui intéresse c’est le prix. La question du dialogue national inclusif n’est pas d’actualité pour la plupart des 52 000 âmes qui vivent dans ce département.

DNIS au-delà de la salle des conférences du Palais des arts et de la culture, l’ATPE vous plonge dans le quotidien et les préoccupations des habitants de la sous-préfecture de Mandelia par une série de reportage.

Badoum Oumandé Henri

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