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Editorial : « La route ne tue pas, c’est nous qui tuons »

Un accident de circulation routière (selon le dictionnaire Larousse) est une collision non intentionnelle, qui a lieu sur le réseau routier entre un engin roulant (notamment automobile, camion, moto, vélo) et tout autre véhicule, personne ou animal, se déplaçant ou non, qui engendre au moins des dégâts matériels, voire des traumatismes ou le décès de plusieurs personnes impliquées.

Instaurée par la résolution A/RES/60/S en 2005, par l’Assemblée générale des Nations Unies, la Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière consiste à fournir une plateforme pour les victimes de la route et leurs familles afin de rendre hommage à toutes les personnes tuées et grièvement blessées sur la route ; reconnaître le travail crucial des services des urgences ; plaider pour le meilleur soutien aux victimes et leurs familles.

Au Tchad, un grand nombre de cas d’accidents de la circulation routière est dû aux comportements et mentalité, des usagers de la route rendant handicapées à vie certaines victimes voire personnes dépendantes totalement de la famille. Il ne se passe pas un seul jour sans que l’on enregistre des accidents sur les réseaux routiers. Les accidents qui sont des faits rares ailleurs surviennent à tout bout du chemin au Tchad causant des dégâts humains et matériels. Les causes de ces accidents sont, l’usage du téléphone au volant, la conduite en état d’ébriété, l’incivisme, la méconnaissance ou non-respect du code de la route, entre autres.

Plus ahurissant ! Il n’est pas rare de voir deux automobilistes se prenant pour des propriétaires de la route juxtaposant leurs véhicules en pleine circulation, juste pour converser obligeant les autres usagers à les contourner occasionnant des accidents. Les bus de transports publics et motocyclistes, quant à eux, c’est le rallye Paris-Dakar. Tout ce qui importe pour ces conducteurs, c’est d’aller vite pour embarquer plus de passagers. Ils faufilent parmi les voitures, doublent à droite et s’arrêtent comme bon leur semblent. L’initiative de l’Office national de la sécurité routière (Onaser), l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des victimes des accidents de circulation est à saluer doit interpeler chacun.

Aussi, la pose d’une plaque avec inscription en gros caractères du nombre de victimes, 39 morts au total sur le lieu du terrible accident qui a lieu en février 2022 entre Mangalmé-Oum-Hadjar n’est-il pas une bonne stratégie de sensibilisation pour rappeler à l’ordre les conducteurs pour plus de responsabilité et de prudence. La responsabilité des vies humaines qu’ils transportent repose sur leurs épaules et conscience. C’est pourquoi, cette plaque de sensibilisation ne doit pas seulement être posée sur l’axe Mangalmé-Oum-Hadjar uniquement mais il faut la répliquer sur les lieux de survenance des accidents sur tous les réseaux routiers du pays. Ceci aidera sans nul doute à réduire les cas d’accidents qui sont légion sur les voies publiques.

La Rédaction

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