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Mal vivre ensemble : Les pistes de solutions des conseillers de la République

Deux semaines après son ouverture, la première session ordinaire de l’année 2023 du conseil économique, social, culturel et environnemental est close ce 22 février au Palais des Arts et de la Culture. Devant le ministre d’Etat, ministre de la Production et de la Transformation agricole, représentant le chef de l’Etat, les conseillers de la République ont présenté la synthèse de leurs travaux renfermant les causes du mal vivre ensemble et des pistes de solutions.

En s’autosaisissant de la question de la difficile cohabitation pacifique au Tchad, les conseillers de la République sont conscients des ravages que causent de kyrielles conflits intercommunautaires dans le pays. Pendant deux semaines, ils ont étudié, sans état d’âme, les causes du mal et sont parvenus à la conclusion selon laquelle « fondamentalement il n’y a en réalité, pas de véritable problème de cohabitation pacifique au Tchad, ni un problème Nord-Sud ou chrétiens-musulmans. » Une analyse, peut-être, juste quand on revient sur les causes à eux énumérées.

D’après les conseillers de la République, ce sont la mal gouvernance caractérisée par l’injustice, la prolifération des chefferies traditionnelles sans ressort territorial, la politisation de l’administration, entre autres, qui sont à la base d’un sentiment de mal vivre ensemble des Tchadiens.

Dans l’esprit d’accompagner l’exécutif à résoudre la question de la difficile cohabitation pacifique des Tchadiens, les conseillers de la République proposent que l’autorité de l’Etat soit restaurée sur tous les plans. Outre cette recommandation, il est aussi noté le respect des textes régissant la vie socio-économique, notamment les couloirs de transhumance et des aires de stationnement. Les conseillers de la République proposent aussi l’instauration de l’esprit d’amour, de pardon, de respect du bien public et la tolérance par la revalorisation de l’éducation au niveau de l’école mais aussi en famille. En clôturant les assises, la vice-présidente du conseil économique social, culturel et environnemental, Monique Ngaralbaye, a espoir que les pouvoirs exécutif et législatif prennent en compte les propositions de son institution pour faire du Tchad un pays uni et tourné vers son développement.

Blaise Mbaïadoumbeye

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