ATPE Agence Tchadienne de Presse Ecrite
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Contrairement à la veille, bien que les débats soient houleux, une note de sérénité et de calme s’observe ce jeudi au Palais du 15 Janvier. Les modalités de fonctionnement des débats, de l’élection des membres du présidium, de la forme à donner à la suite de la transition, ect., sont passés au peigne fin.
A chaque fois, des voix s’élèvent pour déplorer l’absence des regroupements sociaux et sensibilités. Chose qui dénature le caractère de ces assises voulues inclusives. Pendant 2 heures, les discussions franches et sans détours sur les compétences et le cahier de charges du CODNi. D’un côté, il y a ceux qui s’opposent à la volonté du comité de mettre sur pied un présidium avant de lui passer la main. Pour ce groupe là, la mission du CODNI prend fin après la présentation de son rapport d’activités. Et qu’il ne doit pas influer sur la suite des travaux. L’ex ministre, Abdoulaye Sabre Fadoul, est de l’avis de ceux qui proposent que le CODNI conduise les discussions jusqu’à la mise en place du présidium.
Salibou Garba, quant à lui, estime que la façon dont les échanges se déroulent fait beaucoup de frustrés. Le pays est sur le fil du rasoir, chacun est sur la pointe du pied. Et le CODNI doit laisser les participants parler, dit-il en substance.
Les tiraillements portent sur la forme et le fond du document. Chaque intervenant souhaite que son avis soit retenu. Enregistrées pêle-mêle, le CODNI doit savoir se prendre afin que la synthèse des multiples opinions, parfois contradictoires soient acceptées par tous.
De nombreux amendements sont faits aux modes de désignation du présidium, d’adoption des règlements ou suggestions, et de gestion du temps de parole.
