La Maison nationale de la Femme en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nation unies aux droits de l’Homme, a organisé le mardi 1er août 2023, un atelier de formation à l’intention des agents des services en matière d’accompagnement psychosocial et de suivi judiciaire des cas de violences basées sur le genre (VBG).
Pour le représentant le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme au Tchad, Félix Ahouansou, cet atelier est organisé en vue d’optimiser une approche multisectorielle de prise en charge psychologique, judiciaire des victimes et témoins des violences basées sur le genre. Il a relevé que les VBG ont pris ces dernières décennies une ampleur et constituent un fléau mondial qui touchent et fragilisent l’humanité toute entière. Il a ajouté que les VBG font partie des fléaux auxquels les individus, les familles, les communautés et précisément les femmes sont quotidiennement confrontées. Félix Ahouansou a mentionné qu’au Tchad, plus 1/3 de femmes de 15 à 45 ans, non célibataires, soit 35% ont été victimes d’actes de violences physiques, émotionnelles ou sexuelles, causées par les maris ou partenaires. En plus de cela, la moitié des femmes soit 49% ont été blessées à la suite d’actes de violences conjugales, physiques ou sexuelles dans les milieux professionnels et politiques
La directrice générale de la Maison nationale de la Femme, Maïmouna Abdelkérim Adam Koulbou, pour sa part, a indiqué que face à ce fléau, le gouvernement du Tchad s’est résolument engagé aux côtés du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et autres partenaires au développement pour lutter contre les formes de discrimination qui gangrènent les sociétés. C’est pourquoi, souligne-t-elle, toutes les couches exposées bénéficient d’une assistance et prise en charge afin de développer une capacité de résistance.
Newingar Minguéngué Jacqueline