ATPE Agence Tchadienne de Presse Ecrite
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Les souvenirs des inondations d’octobre 2022 à N’Djaména sont encore vivaces dans les têtes. Pour pallier le problème, le gouvernement, soutenu par ses partenaires, a entrepris la construction des digues à travers la ville. A Walia, l’épicentre des inondations de l’année dernière, les travaux de barrage sont bien avancés malgré un retard dans le délai d’exécution.
Sous un soleil de plomb, ce samedi 30 septembre 2023, les ouvriers rivalisent d’ardeur et de vitalité ; question de donner une dernière touche aux travaux de la digue. Sur un tronçon de quatre kilomètres, l’ingénieur Amine Ismaïl Amine est le responsable des travaux. Sous sa supervision, il affirme que la digue est dans sa phase de finition. « La digue est terminée, dit-il. Il ne reste que les petits travaux. En ce moment, mes employés évacuent la terre avec la niveleuse pour permettre à l’eau de passer.» A ce jour, le taux d’exécution se situerait autour de 98 % selon l’ingénier.
Sur la qualité de l’ouvrage, l’ingénieur Amine Ismaïl Amine avance que son entreprise exécute les travaux conformément à un cahier de charge qui lui a été remis. Long de quatre kilomètre, la digue fait quatre mètres de largeur et 2,6 mètre de profondeur. Des caractéristiques suffisantes pour contenir l’eau d’après l’ingénieur. « C’est la première phase qui consiste juste à tracer un couloir d’écoulement des eaux. A l’avenir, et selon la volonté des autorités, les travaux en béton vont suivre », soutient Amine Ismaïl Amine.
La question de la qualité fait appel à celle de la quiétude des populations riveraines, victimes des ravages des eaux il y a un an. S’appuyant sur les dispositions prises par son entreprise dans l’exécution des travaux, l’ingénieur en charge de la construction Amine Ismaïl Amine estime que l’année en cour ne ressemblera pas à celle écoulée. « Cette année, rassure-t-il, s’il y a les inondations, rien ne sera comme l’année passée. Nous rassurons la population de ne pas s’inquiéter ; en tout cas en ce qui concerne notre tronçon. » Un optimisme qui n’est pas forcément partagé par une frange de la population qui a encore en mémoire les dégâts de l’année dernière.
Blaise Mbaïadoumbeye et Alain Ouangso.
