ATPE Agence Tchadienne de Presse Ecrite
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Depuis plus de 24heurs, la ville de N’Djaména est couverte d’un nuage de poussière persistant qui suscite beaucoup d’interrogations chez la population.
Un phénomène qui a toujours existé dans les mois de février et mars. Ce vent, chargé de poussière et de fins particules, provient du désert. Selon le Directeur général adjoint de l’Agence Nationale de la Métrologie(ANAM), Hamid Abakar Souleymane, ce phénomène de poussière qui se manifeste dans la ville de N’Djamena et les autres provinces du pays, est un phénomène isolé engendré par la rencontre de deux masses d’air. Cette rencontre de masses d’air a provoqué des mouvements verticaux au nord et la rencontre a créé un phénomène anticyclonique. « C’est un phénomène temporaire qui va se rétablir dans peu de temps, et l’ANAM a prévu cette poussière qui se trouve entre 15 et 35 nœuds va toucher les provinces vers le nord et le sud. C’est une fine poussière qui se trouve dans la zone et chaque mouvement vertical va la soulever », précise-t-il.
Malheureusement, il a un impact direct sur l’environnement et la santé de la population. Hamid Abakar Souleymane donne quelques dispositions à prendre pour éviter les conséquences. « Rester à l’abri, les personnes souffrant des maladies respiratoires doivent se protéger, éviter de s’exposer à la poussière et porter les masques. Il faut être très prudent dans le trafic routier face à la réduction significative de la visibilité », conseille le spécialiste.
Pour finir, le Directeur général adjoint de l’ANAM se veut rassurant. « Je demande à la population de ne pas s’inquiéter. Ce phénomène va durer au plus six jours. Il faut respecter les consignes données et dans les jours à venir la poussière va se retirer ».
Mahamat Moussa Ahmadou
